Autour de la Légende des Samouraïs
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 Cadeau de Noël !

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Yami Flo
Samouraï
Yami Flo


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MessageSujet: Cadeau de Noël !   Cadeau de Noël ! Icon_minitimeMar 26 Déc - 20:20

J'ai un peu retard, et je dois avouer que j'avais oublié de le poster, mais je vous présente ici le premier chapitre d'une saga que j'ai commencé à rédiger il y a un bon moment déjà.
Alternate Saga, c'est l'un de mes 'bébés' en ce qui concerne les fics sur les samourais ; l'histoire devrait se découper en 'livres', posséder un bon nombre de personnages avec une palette de caractères. Cependant, j'avertis tout de suite : nos samourais préférés sont morts. Arago a gagné la guerre et règne sur le monde. Mais la résistance veille, et les armures sont toujours là, attendant leur heure...et leurs nouveaux porteurs.

Voici donc la première partie du chapitre ; il sera posté en intégralité sur mon livejournal.

Bonne lecture à tous !

Chapitre 1 : Fukkatsu ! Kongo no Môkô ?!


Un jour, le ciel a été envahi par les nuages. Un palais est apparu dans le ciel, abritant le maître des forces du mal et son armée. Les humains furent vite dépassés. Et, avec la mort des cinq jeunes Samourai Troopers, les élus de Kaosu, le monde ne put résister. L’humanité sombra sous la coupe d’Arago, Empereur du Youjakai. La terreur était maintenant omniprésente. Seuls, quelques humains non dépourvus d’espoir et de courage trouvèrent encore la force de lutter, même si cette lutte semblait vaine et perdue d’avance. Mais, Kaosu vivait toujours. Et déjà, ses espoirs se concrétisaient. A l’image d’un arbre dans lequel la sève affluait dans de nouveaux rameaux, du sang neuf attirait les faveurs des yoroi…

Et une aube nouvelle était sur le point de se lever sur le monde.

Les ténèbres. La brume. La pluie. Ils se sont abattus sur le monde depuis longtemps, et le soleil est devenu quelque chose de bien rare, surtout dans les villes tenues par les troupes du Youjakai. Les soldats patrouillaient dans les rues, de jour comme de nuit, entraient de force dans les maisons, et parfois, massacraient les habitants sans aucune raison ou hésitation.

La terreur était monnaie courante. Pourtant, certains n’étaient pas effrayés. Ils étaient plutôt dubitatifs. A quoi bon s’acharnait ainsi sur les humains ? Les youjas avaient eu ce qu’ils voulaient en envahissant la Terre, le monde qu’ils appelaient le Ningenkai. Mais cela ne semblait pas leur suffire. Non, rien ne pouvait combler leur soif de pouvoir.

Au coin d’une rue, une silhouette enveloppée d’une cape observait un groupuscule de combattants youjas avançant dans les rues désertes, armes en main. Leur pas métalliques tintait sur le sol de béton défoncé et craquelé.

Mais, ils étaient loin d’être seuls.

-Ils sont là.

La voix était froide, coupante. Un peu haineuse, même. La personne qui parlait n’était qu’une silhouette dans la brume, altière et fière dans son maintien. Un léger souffle de vent vint faire jouer les plis de sa cape, et la longue natte qui retenait ses cheveux en arrière. Une mèche trop courte balaya son visage, mince très sombre tranchant sur la pâleur de sa peau.

-J’ai vu.

L’autre silhouette sortie des ombres en douceur. Personne n’aurait pu dire qu’elle s’était trouvée là quelques instants plus tôt. Sa voix était plus chaude, mais songeuse. Déterminée, aussi, si on savait lire entre les lignes. Elle était un peu plus petite, mais elle ne manquait pas de superbe. On devinait, à la manière dont elle se tenait, qu’elle avait du culot.

-Que faisons-nous ?
-Nous suivons le plan comme prévu. Il est grand temps de leur montrer que nous sommes là. C’était le plan, de toute façon. Ce n’est pas comme si nous pouvions reculer.
-Comptes-tu y aller seule ?
-Oui. Inutile de leur préciser le nombre de nos forces dès à présent ; de plus, je ne tiens pas à mettre des vies en jeu inutilement. Je sais que tu t’impatientes, mais tu as ta propre mission. J’ai cru comprendre que Jun t’avait contacté…
-Ce môme…il est énervant, traîne dans nos jambes pour un oui ou pour un non,…Mais c’est un bon indique.
-Oh, tu dis ça, mais dans le fond, tu l’aimes bien, fit la silhouette en haussant les épaules.
-Malheureusement. Tu sais, peut-être que nous avons trouvé la nouvelle pièce…

Une main se posa sur son épaule, et un regard grave rencontra le sien.

-Fais attention. Les faux espoirs sont plus dangereux encore que toutes les défaites que nous pourrions subir, raisonna son interlocuteur.
-Tu n’es pas amusante.
-Jamais pendant le service, tu le sais bien. Si tu veux bien m’excuser, maintenant, j’ai des boîtes de conserve à corriger…

La plus petite silhouette s’avança de quelques pas, faisant craquer ses poings. L’autre, s’étant retourné pour partir, l’apostropha une dernière fois.

-Oh, Kongo ! Pas d’imprudence, surtout. Ce n’est pas le moment de se faire avoir.

Celui qui venait d’être nommé Kongo par son camarade eut un immense sourire.

-Dis donc, c’est plutôt à moi de te donner ce genre de conseil ! Tu es peut-être l’aîné, mais tu es la moins raisonnable d’entre nous. Pourtant, je t’avouerais que j’aimerai voir leurs têtes, dans le Youjakai, quand je vais leur tomber dessus.

Il y eut un petit rire de connivence, discret, léger. Mais l’expression qu’arboraient leurs visages était cruelle. Non, elle était plutôt…carnassière. Comme un fauve qui s’apprêtait à se jeter sur sa proie. Et la proie en question était dangereuse. Aussi dangereuse que sournoise.

-T’es pas la seule…Tu n’attaques pas tout de suite ?
-Non, pas avant ton départ. Question de précaution. On ne peut pas se permettre de dévoiler toutes nos cartes d’un seul coup. Ce serait trop risqué.
-Je n’aime pas attendre.
-Moi non plus. Mais cela fait deux ans au moins que nous rongeons notre frein. Alors, qu’importe quelques jours ou quelques mois de plus ? Rien.
-Hum…

Les deux silhouettes continuèrent de suivre les youjas du regard pendant un moment. Aucun d’entre eux ne semblait s’être rendu compte de leur présence, alors qu’elles se trouvaient à moins d’une cinquantaine de mètres d’eux. Kongo grimaça. Les youjas n’étaient peut-être pas très intelligents, mais ils étaient forts.

L’air de rien, il se pencha vers son camarade.

-Où dois-tu aller, maintenant ?
-Kobe, je crois. Il devrait me le confirmer tout à l’heure.
-Alors, dans ce cas…Ganbatte, mon amie.
-Ganbatte, Kongo.

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Quelqu’un l’observait. Quelqu’un la regardait. Elle n’était pas tranquille. Ce n’était jamais bon signe quand vous sentiez sur vous un regard invisible. Particulièrement ici, au Japon, là où le pouvoir de l’Empereur Arago et des ses youjas était le plus présent.

Combien de pertes l’humanité avait-elle essuyé au court de ses cinq dernières années ? Des centaines de milliers de victimes, peut-être même des millions. Et le mal s’insinuait partout. C’était pour cela qu’elle était venue avec les religieuses. Pour porter secours à ceux qui en avait besoin, en cette ère de troubles. Quitter son pays natal avait été un crève-cœur. Elle avait eu beaucoup de mal à maîtriser la langue. Mais au final, elle ne regrettait pas son geste.

Cinq ans. Elle sourit malgré elle. En Asie le cinq était reconnu comme étant un nombre porte-bonheur. Le nombre de la perfection humaine, qui faisait office aussi de synonyme d’équilibre et d’harmonie. Elle ne comprenait pas trop pourquoi.

Elle n’était pas de ceux qui croyaient fermement au mysticisme, même si elle avait reçu une éducation religieuse importante. Et la culture orientale différait beaucoup de sa culture natale.

Mais, après tout, elle était une gaijin. Une étrangère. Elle n’avait pas son mot à dire. L’avait-elle seulement jamais eu ? Peut lui importait, dans le fond. Tant qu’elle pouvait aider ses frères et ses sœurs qui souffraient, alors elle ne demanderait rien de plus.

-Kamiiyu-san ?

Le vase qu’elle tenait lui glissa des mains, et tomba au sol, explosant en une multitude d’éclats de cristal. L’eau se répandit partout, éclaboussant le bas de sa longue robe noire, comme celle des Sœurs qui l’avaient élevée.

Elle poussa un petit cri et se mit à genoux pour ramasser les quelques fleurs non abîmées par la chute. La personne qui l’avait surprise se pencha pour l’aider. Elle lui donna un sourire reconnaissant. Décidément, elle était bien maladroite aujourd’hui.

-Je suis désolé, Kamiiyu-san.
-Ce n’est pas grave, Yoshi. J’avais la tête ailleurs, c’est de ma faute.
-Vous n’êtes pas fâchée ?
-Pas du tout. Pourquoi devrais-je être fâchée d’un accident ? Allons, Yoshi, je vais nettoyer tout ça. Retourne donc jouer, maintenant. Sœur Marie-Madeleine doit déjà avoir remarquer ton absence…

Elle laissa sa phrase en suspend. Le petit garçon fit un mouvement de tête, et sortit en courant. Elle sourit.

Kamiiyu Gurandieru. Les Japonais avaient une curieuse façon de prononcer son nom. Mais elle s’y était faite. Cela ne la gênait pas outre mesure. Un nom n’était qu’un nom, dans le fond. Et puis, les sœurs étaient toujours là pour le prononcer à l’occidentale. Camille Grandier.

Elle frissonna. Toujours ce sentiment de malaise. Machinalement, elle effleura doucement de chapelet qui pendait à sa ceinture. Même en des lieux sains, elle doutait de l’efficacité des perles de bois à la protéger. Rester la prière. La prière, et peut-être l’espoir, s’il en existait encore.

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Loin, au-delà des portes qui garantissaient le passage entre les deux mondes, s’élevait le palais d’Arago, le youja Tei-Oh. Au cœur des couloirs, des salles sombres et des nombreuses patrouilles qui y circulaient, se trouvait la salle du trône. Là où les Masho recevaient les ordres de leur maître. Maître qui, pour la première fois depuis des années, paraissait des plus mécontents.

Oui, Arago enrageait. Il ne voulait pas croire ce qu’on lui rapportait. Kaosu, ce maudit moine, avait disparu avec les derniers porteurs des armures ancestrales. Disparu…mais pas détruit. Et cela pouvait tout compromettre.

Sa voix gronda dans tout le palais.

-Yon Masho ! Présentez-vous immédiatement dans la salle du trône !

Quatre chandelles s’allumèrent tour à tour, dès que l’un des quatre Généraux du puissant Arago, Empereur du Youjakai et du Ningenkai. Dans la faible luminosité qu’elles accordaient, les quatre hommes s’alignèrent, inclinant la tête en signe de respect devant leur maître. Tous portaient une sous armure, chacune d’un coloris différent. L’une était gris sombre, une autre rouge, tandis que les deux autres étaient brun sombre et vert sombre.

-Arago-sama, dit l’un d’entre eux, aux longs cheveux rouges, pourquoi nous avez-vous fait appelé ?

Il n’osa pas relever les yeux tout de suite. Aucun d’entre eux ne le fit, d’ailleurs. Leur Seigneur n’avait jamais été dans une telle rage depuis le jour où ils avaient échoué à lui ramener les armures des Samouraï Troopers…

-Il se passe des choses graves. Votre incompétence à me ramener les armures…

Ils grincèrent des dents. Ce n’était absolument pas leur faute si ces maudites armures avaient disparue à la mort de leurs porteurs. Comment auraient-ils pu le savoir ? Et surtout, qu’auraient-ils pu faire ? Les porteurs eux-mêmes avaient manigancé leur coup, sachant parfaitement qu’ils allaient mourir. Et les Masho s’étaient retrouvés les mains vides.
Ils les avaient cherché longtemps, mais jamais ils n’avaient pu remettre la main dessus. Et, petit à petit, avec la conquête du Ningenkai, cet échec était passé au second plan, à l’état de simple souvenir.

Mais maintenant…

Arago ne développa cependant pas ce point. Il se contenta d’énoncer froidement le sujet de son irritation. Irritation grandissante, nimbée d’inquiétude. Ils le perçurent brièvement.

-Hier soir, une patrouille chargée de la ville de Tokyo n’est pas revenue. Ce matin, on a découvert ce qu’il en restait…

Il disparut. Derrière lui, le miroir montra une rue dévastée, dont le sol présentait de multiples crevasses. Mais elles étaient…pour le moins étrange. En fait, on aurait dit que quelque chose dans le sol avait explosé, projetant la terre, la roche et le béton aux alentours. Ainsi que les youjas, dont les carcasses métalliques, privées d’esprit, gisaient ça et là. Certains semblaient avoir été transpercé par une lame, ou quelque chose d’approchant.

Ils ouvrirent largement les yeux. Ce fut celui portant la sous armure vert qui exprima la pensée commune. Combien de fois avait-il pu constater les dégâts causés par ce type d’attaque ? C’était, après tout, celle de son adversaire de prédilection.

-On dirait les effets du GanTessai de Kongo…
-Maître, s’enquit celui portant la sous armure brune, cela voudrait-il dire que les armures sont revenues ?
-Cela semble assez évident, Naaza, ironisa celui portant la sous armure rouge.
-Kisama ! Je n’ai pas besoin de tes remarques, Anubis !

La voix impérieuse d’Arago les interrompit.

-Cessez immédiatement ces chamailleries ridicules ! J’ai besoin d’un volontaire pour enquêter ! Si c’est effectivement Kongo qui a attaqué, alors je veux qu’il soit retrouver et amener ici le plus rapidement possible !

Anubis fit un pas en avant, et s’inclina respectueusement.

-Arago-sama, laissez-moi ce plaisir. S’il s’agit de Kongo, alors je n’aurais aucun problème à vous le ramener.

Le Masho aux cheveux rouges émit un sifflement plein de dédain et détourna la tête. Les autres le fixèrent soit avec colère, dans le cas d’Anubis, soit avec curiosité.

-Je peux savoir quel est ton problème, Shuten ?
-Tu t’avances un peu vite, je crois, Anubis. Ce n’est pas parce qu’il porte l’armure de Kongo qu’il doit forcément ressembler à son précédent propriétaire.

Anubis serra les dents. Il se souvenait d’une scène similaire, cinq ans plus tôt. Apparemment, l’Oni Masho n’avait pas oublié et lui tenait encore rancune.

-Shuten a soulevé un point intéressant, intervint Rajura. Nous ne savons rien encore des circonstances de l’attaque, ni de la façon dont elle a été menée. Nous ne pouvons pas affirmer qu’il suit la même logique de son prédécesseur.

Arago acquiesça, songeur. Plusieurs possibilités prenaient place dans son esprit.

-C’est exact. Il n’est pas impossible que nous puissions le convertir à notre cause. Anubis ! Je te laisse en charge de cette mission. Préviens nous dès que tu auras découvert quelque chose d’utile, mais n’attaque pas sans mon autorisation. Suis-je clair ?
-Très clair, Arago-sama, répondit le Yami Masho en s’inclinant.

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