Autour de la Légende des Samouraïs
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Autour de la Légende des Samouraïs


 
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 Shonen Ai

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Eyael
Samouraï
Eyael


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MessageSujet: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeSam 28 Juil - 19:00

Etre là juste pour toi


Disclaimer: je me remets au yaoi!
Attention cette fic risque d'être un peu angst et lemon mais je vous rassure ce n'est pas extrème (X, Nc 17 ou PWP)
Pour les fans des samurais vous ne trouverez RIEN là dessus!
C'est une fic concernant les mashos.
Sur ce, bonne lecture


On était en 1612 en plein mois du coq (novembre) cela faisait longtemps dèjà que les 4 généraux de l'apocalypse se cotoyaient tant bien que mal. De temps à autre des injures ou des coups mais aussi des moments de discussion "civilisée" avec du respect pour les autres.
Encore une fois dans l'entrebaillement de sa porte le genmashô observait leur leader: Shuten Douji.
Ce gamin le fascinait et l'agacait à la fois, il possèdait un certain charisme et ses yeux en amande pénétrants n'étaient pas communs.
La couleur de ses yeux et de ses cheveux est vraiment inhabituelle pour un japonais c'est certain.
Mais ce type était exaspérant: fier et arragant ne daignant pas beaucoup leur adresser la parole préférant ses manuscrits et ses pinceaux. A plusieurs reprises il avait du se retenir de le gifler violemment.

Mais pour l'instant d'autres choses importent plus. Arago l'a convoqué ainsi que ce prétentieux.
-Que se passe il Arago Sama?
-Rajura, Shuten, je veux vous voir partir maintenant pour Nagano. La situation se dégrade entre deux clans et il faudrait remettre de l'ordre dans cette bataille et peut être... récupérer des armes car nous en manquons.
Rien de plus facile. Je peux t'assurer que nous ne failliirons pas à notre devoir et qu'il n'y aura aucun survivant. J'en fais mon affaire
Comment oses tu Shuten?! Tu te crois si parfait? Mais tu te trompes! Je préférerais t'avoir en face de moi comme ennemi et te faire ravaler dans le sang ces paroles!
ASSEZ! cela suffit gardez votre energie pour le combat et maintenant partez.
A vos ordres Arago sama.

Saisissant la bride de son cheval et partant devant katana à la main Shuten foncait dans la bataille sans peur.
De son coté, Rajura avait entrepris de déloger à l'aide d'un canon des rebelles.
en ajustant son tir il détruisit l'entrepôt et aperçût les fuyards. L'illusion du précipice criblée de pieux achèverait ce travail.
L'imprévu c'est qu'un guerrier isolé l'avait mis à terre et il sentait la lame froide sur sa gorge sans espoir de se dégager. fermant son oeil valide il attendait la mort; mais quand il le rouvrit ce fût pour voir du sang dégouliner sur son armure et le corps de son adversaire inerte, mutilé.
Fais attention, t'aurais pu te faire tuer! Tu peux te relever?
Oui, merci ca va. Bon on y retourne?
Tu poses de ces quetions parfois!
la bataille continue encore, le feu ravage les maisons, des femmes et des enfants partent; et soudain il vit: en plein dans son duel une flèche transperça le bras de shuten mais celui ci ne semblait pas s'en rendre compte.
Il était insensible aux coups de sabres qu'il recevait et à la douleur, seulement obsédé par son désir de vaincre et de remplir son devoir. Il devait être fou... Et pourtant, il lui avait sauvé la vie et aidé...
Maintenant ça suffit! Tout va s'arréter ici et tout de suite!
Ivre de colère Rajura rassembla toute sa volonté pour créer l'illusion la plus meutrière qui soit.
Finalement les deux clans ne furent plus en deux heures, les armes récupérées. Il avait quelques blessures mais où était le gamin?
Shuten! Où es tu? On rentre!
Pas de réponse. et il l'aperçût: se tenant d'une main chancelante contre un mur, l'armure détruite par endroits, son visage et ses cheveux trempés de sang, il était à demi mort.
Retenant une exclamation d'inquiétude, il arriva huste à temps pour le saisir doucement dans ses bras au moment où il sombrait dans l'incoscience. Il fallait revenir dans le youjakai le plus vite possible ou il rejoindrait définitivement la faucheuse.
Vite!! Chaque mnute comptait!

Il est salement amoché remarqua naaza finissant de bander les blessures.
Tu crois qu'il va s'en tirer?
Tu t'inquiètes pour lui questionna l'adolescent aux cheveux verts; je ne te savais pas si maternel...
Arréte tes imbécillités baka! Que ça nous plaise ou non, c'est notre leader et on a besoin de lui. Je me fiche de lui, il est parfaitement inintéressant! hurla il avec foirce mais il pensait le contraire.
Franchement intervînt Anubis complétement stoique, on croirait un vieux couple. Encore une chance qu'il n'y ait pas de voisins sinon ça jaserait.
Un couple.... Naaza en rêvait depuis longtemps; il aurait tout donné pour sentir contre lui la peau ferme de Rajura ou s'allonger sur ces genoux. Mais son aîné le remarquait il seulement? Pourrait il comprendre qu'il le désirait du plus profond de lui même?


La nuit était tombée depuis longtemps et l'heure du tigre(3heures du matin) commençait juste. Rajura ne trouvait pas le sommeil.
Ce n'est pas la violence de la bataille qui me perturbe mais LUI. Il se moque de tout lors d'un combat même de sa vie et reste un parfait égoiste jusqu'à maintenant où il me donne un coup de main. Mais pourquoi? Pourquoi ferait il ça je le connais trop bien, en dehors de ses livres et de sa calligraphie rien ne l'intéresse!
Koma Toshitada ou devrais je dire maintenant Shuten Douji toi, qui es tu donc?
Perdu dans ses pensées et ne sachant que faire il se leva de son futon optant pour une ballade nocturne. Pour la seconde fois le sort du rouquin l'importait.
Seule la clarté de la lune et le silence était présents dans le bâtiment; fort heureusement les deux autres curieux dormaient à poings fermés.

Arrivé devant les appartements en question, il poussa sans un bruit la porte, approchant tel un chat du futon.
Et ce fût là qu'il le vit, comme jamais il ne l'avait vu.
Ses longs cheveux atachés, son visage fin à la peau claire et ferme...
Son yukata à moitiè défait laissait apercevoir son corps fin mais musclé, souple et les bandages tâchés de sang.
jamais il n' avait ressenti une telle envie, une attirance pareille pour quelqu'un qui plus est un homme. Et pourtant... Shuten était vraiment ensorcelant vétu ainsi et si vulnérable, une créature presque envoyée par Kwannon pour lui.
N'y tenant plus Rajura passa sa main sous la nuque du blessé le relevant doucement et de l'autre écarta ses cheveux auburn afin de mieux contempler son visage. Et il le fit! il réussit à poser pour la première fois ses lèvres sur celle de son leader savourant leur goût salé.
Mais il ne pouvait pas aller plus loin sinon il risquait de le réveiller ce qui le mettrait dans une situation plus que délicate. Il entreprit de partir et de retourner se coucher histoire de faire une bonne grasse matinée comme il n'en avait pas fait depuis longtemps. Demain il prendrait les devants.
5 minutes après le départ de Rajura Shuten entrouvrit les yeux et porta la main à ses lèvres complètement perdu.
J'ai du rêver, mais? j'ai la sensation que quelqu'un m'a embrassé mais qui et pourquoi? Enfin bon ce n'est qu'un rêve. Peu m'importe pensa il en réenfouissant sa main sous son oreiller.


Le lendemain Naaza réaperçût Rajura, il pouvait lui parler! allez saute sur l'ocasion!
Hello Alors tu te sens mieux aujourd'hui? Tu sais, j'aurais bien voulu t'épauler dans la bataille d'hier. Mais bon.... Tu viens prendre le petit déjeuner avec moi? Misoshiru gohan et tai(daurade)on va se régaler!
Non désolé mais je n'ai pas faim pour le moment, va donc manger si tu y tiens à plus.
Pas un regard! Il ne lui avait pas adressé un regard et refusait de manger quelque chose! ça clochait avec le Gen mashô mais qui frustrait le plus le doku mashô, c'était le manque d'intérêt qu'il lui prétait!
Il en avait plus qu'assez, un fois Rajura parti il envoya avec violence son poing dans le mur sans se soucier de la douleur et éclata en larmes de rage et de désespoir.
RAJURA CONNARD! Quand me témoigneras tu un peu d'attention? Ne comprends tu pas que je te désire et que c'est toi qui compte le plus pour moi?

Toc toc
Oui entrez, tiens Rajura! que me veux tu?
Savoir comment tu te sentais aujourd'hui ce matin Shuten. Dis donc... Tu es encore avec cette tenue d'hier? Et tes cheveux sont collés à cause du sang? Ma parole, je vais finir par croire que tu aime la saleté.
Mais non abruti mais pour l'instant je me sentais pas en l'état. Malgré tout je t'avouerais que j'ai rien contre un bon bain en effet.
Alors vas y ou je t'y traine de force!
C'est nouveau ça marmonna le rouquin en se levant.
Une demi heure plus tard, il refit son apparition vétu d'un simple kimono bleu marine retenu par une large ceinture blanche. Une tenue austère mais pourtant élégante le mettant en valeur.
S'asseyant devant sa table il fixait avec intrigue Rajura.
Pourquoi es tu venu me voir? Nous ne sommes pas très proches il me semble.
Disons que, tu m'as sauvé la vie et je ne suis pas près de l'oublier.
Si c'est que ça franchement. soupira il agacé par cette remarque futile.
Mais j'ai autre chose à te dire Shuten... Tu comptes beaucoup à mes yeux et plus que les autres. Je tiens à toi énormément.
Je savais pas que j'étais un compagnon d'armes aussi précieux pour toi grinça il.
Mais à peine avait il prononcé ces mots qu'il sentit une main l'agripper et la seconde dérrière la nuque. Pris au dépourvu il sentiit sans s'y attendre le contact des lèvres de son aîné.
Sentant sa langue dans sa bouche et les caresses sur sa poitrine il reprit immédiatement sess réflexes et le mordit à la langue en accopagnant ce geste d'un coup de genou mis dans un endroit savamment placé.
Rajura se retrouva à terre haletant une seconde après
Espèce de taré! qu'est ce qui te passe par la tête? Tu me prends pour une catin hurla l'onimshô qui avait rougi sous cet assaut et en colère.
Non tu te trompes rectifia Rajura, quand je disais que je tiens à toi c'est de cette manière. Tu me fascines et tu es tellement beau indomptable, je n'ai jamais connu de personne come toi surtout avec des yeux aussi beaux.
T'as pété un czable c'est officiel! mais attends attends, cette nuit j'ai senti qu'on m'embrassait, je croyais que c'était un rêve mais en fait.... C'est toi?!
Oui, tu devines juste, je n'ai pas pu résister tu es encore plus beau que toutes les geishas ou belles filles que j'ai rencontrés. Et je dois dire que j'ai aimé ce moment compléta il en allongeant son leader sur le futon lui tenant les poignets d'une main et défaisant sa ceinture de l'autre.
La pression montait et la colère aussi
DEHORS! DEHORS! TOUT DE SUITE AVANT QUE JE TE CREVE L AUTRE OEIL ESPECE DE NYMPHOMANE!! ET OSER ME COMPARER A UNE GEISHA... CASSE TOI IMMEDIATEMENT AVANT QUE JE NE TE VIRE PAR LA FENETRE!!
Comme tu veux. pour l'instant, je vais te laisser te calmer mais je te reverrais dans 4 jours. Et n'oublie pas ce que je t'ai dit conclût il en lui caressant la joue ce qui lui valût un pain mémorable.

Rajura qu'est ce qui t'es arrivé? Interrogea Anubis en le croisant un beau coquard et une trace de coup sur la joue.
Oh rien du tout, j'ai glissé.
Mais bien sur pensa le brun pour lui même toi tu nous caches quelquechose sur le plan sentimental.

Dans sa chambre, Shuten fuminait et n'arrivait pas à se calmer. Dire que Rajura l'avait comparé à une fille et en plus lui avit presque déclaré sa flamme. Il se regarda dans le miroir en tâtant ses bandages. Observant son reflet ses mlongs cheveux aux couleurs érable et ses yeux longilines bleu vert.
Finalement il a raison pensa il en passant une main dans ses cheveux je suis un peu trop éfféminé.
Fouillant dans son tiroir il trouva ce qu'il cherchait: une paire de ciseaux. Empoignant sans hésiter une mèche de cheveux, il entreprit de les couper court. Au moins ce serait un changement....

Une heure plus tard il contemplait à nouveau son reflet et les mèches de cheveux jonchant le sol; regrettant un peu son geste mais au moins il paraissait moins "féminin".
Perdu dans ces pensées une fois de plus il réfléchissait: jamais personne ne lui avait parlé ainsi ni fait de tels compliments mais venant de la part d'un homme et qui plus est de quelqu'un qu'il connaissait peu.
C'était révoltant mais d'autre part le Genmashô était bel homme tout à fait vivable.

Deux jours plus tard
Entreprenant de sortir et d'aller s'occuper de son cheval il se leva.
Ce qu'il n'attendait pas c'était l'arrivée de ce pot de glu. Alllait il le lâcher oui ou M***?
Déjà d'aplomb pour une ballde Shuten?
Pas vraiment mais j'ai besoin de me changefr les idées après tout ce que tu m'as sorti... Il aurait plus manqué que tu m'offres du maquillage et un Kimono à motif de fleurs!
Shuten, je me iche complètement de ton look,, c'était une simple remarque et je suis sincère. Il s'approcha plus près
Rajura, je ne m'atendais pas à ta remarque et de plus tu ne t'es jamais conduit ainsi alors pourquoi? Comprends moi tu me prends au dépourcu expliqua Shuten en passant une main dans ses cheveux et regardant au sol.
Je n'étais pas sur de moi et de mes sentiments ni te toi d'ailleurs. mais hier j'ai compris et te voir me protéger m'a beaucoup touché. Je voudrais être avec toi et je suis sincère. Tu me connais assez bien pour savoir que je suis loyal.
Rajura, je.... Je pense que je peux te donner uen chance mais ne t'attends pas à voir tous tes rêves réalisés. Toi aussi après tout tu m'attires.
Shuten...
Plongeant son regard dans celui de son leader il sentit ses mains autour de sa taille, répondant par un gémissement de plaisir il fit délicatement tomber à la renverse son amant dans la paille.
Enlevant avec élégance le haut de son kimono et posant sa tête contre sa poitrine il caresait avec bonheur ce gamin qui finalement ne l'était pas tant que ça.
De son coté, Shuten avait rougi embarassé d'être dans une telle situation mais se sentait heurerux; il appréciait le contact de la peau de cet homme, ses caresses. Peut être s'était il trompé.
Finalement je sens que je me sentirais moins seul Rajura.
Moi aussi Shuten, au faitt'es pas mal avec les cheveux courts.

Alors c'est donc ça!
Naaza.... Que fais tu là?
Je te cherchais Rajura figure toi depuis une éternité et finalement je me suis trompé sur toi, TU ME DEGOUTES! Comment peux tu préférer ce parvenu à moi alors que moi, moi hurla il en éclatant en sanglots, je te désires à la folie je t'aimes et tu ne me prêtes pas la moindre attention! Mais tu vas le Payer et toi aussi Shuten.
Essuyant rapidement sesw larmes il sortit un poignard tentant de poignarder son aîné.
Son geste fût heureusement arrété par Anubis plus que surpris
Naaza arrête! Tu te rends compte de ce que tu fais?
Parfaitement et lâche moi! Mais Lâche moi je t'en supplie Anubis!
Je pensais bien que vous finiriez en couple tous les deux adressa il aux tourtereaux. Bon je vais le ramener et essayer de le calmer. A plus


Et c'est ainsi que Shuten et Rajura avaient compris quel était le lien qui les reliait mais un lien entre Naaza et Shuten s'était noué aussi: un lien de Haine eternelle.


FIN

Et Voiula j'espère que vous aimerez et que je n'ai pas trop exagéré dans la description des actes ou au niveau érotisme scratch
Rajura et Shuten formment généralement un beau couple non? I love you
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Niladhevan
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 29 Juil - 12:36

Ouiiii, zoliiiii couple Twisted Evil cheers

J'ai bcp aimé Mr.Red (les tirets et les guillemets sont passés à la trape, nan? What the fuck ?!? )

Nano-détail: J'adore Talpa qui doit toujouuuurs calmer les ardeurs de ses Mashos Mr. Green Mr. Green thumleft
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Eyael
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 29 Juil - 12:44

Aaaah je suis contente que ça te plaise Smile Moi je craignais d'avoi été mauvaise vu que ça fait une éternité que j'ai pas écrit dans ce style

Gageons que les autres aimerons aussi.
Pour l'instant j'ai essayé de faire gaffe et de pas trop rendre nos 2 héros trop uke ou trop seme.
Bon je reconnais que j'ai oublié les guillemets et le bataclan; sans oublier mes nombreuses fautes de frappe Embarassed
mais comme mon pc me faisait tourner en bourrique hier Evil or Very Mad

Si tu veux tu peux illustrer certaines scènes de ma fic je suis sûre que ça donnerait cheers

Peut être rédigerais je une suite qui sait?
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Yami Flo
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 29 Juil - 23:50

Pas mal !
Ce serait tout de même plus facile à suivre avec les guillemets, mais je trouve l'histoire agréable.
Beau travail Eyael. Smile
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 29 Juil - 23:57

Merci merci merci ^v^
je suis contente de voire que ça plait mais je pense que dès demain je corrigerai tout ce ch'tit foutoir;)

Et je suis heureuse que tu me donnes ton avis.

Au fait, je suis allée il y a 2 secondes sur fanfiction.net mais je n'ai pas trouvé ta fic Lemon...
C'est injuste!Crying or Very sad
Au fait est ce le me^me couple que ds ma fic ou un autre?
That is the question
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Yami Flo
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 29 Juil - 23:59

fanfiction.net met parfois du temps à faire apparaître les histoires ou nouveaux chapitres, mais je viens d'y aller, et c'est bon. Ou fait un tri seulement avec M ou centré sur Rajura et Naaza
Tu as ton couple Wink
Si on peut appeler ça comme ça...
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeLun 30 Juil - 0:18

Allez hop, je me mets tout de suite au ménage de ma fic vu que demain je n'aurais peut être pas le temps étant donné que je dois m'ocuper de mon pré rapport et de mes suivis de température:roll:

Le titre et les disclaimer restent les mêmes et je n'ajouterais RIEN en matière de dialogeus. Je réserve ça à une autre fic.

Etre là juste pour toi


Disclaimer: je me remets au yaoi!
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Pour les fans des samurais vous ne trouverez RIEN là dessus!
C'est une fic concernant les mashos.
Sur ce, bonne lecture


On était en 1612 en plein mois du coq (Octobre) cela faisait longtemps dèjà que les 4 généraux de l'apocalypse se cotoyaient tant bien que mal. De temps à autre des injures ou des coups mais aussi des moments de discussion "civilisée" avec du respect pour les autres.
Encore une fois dans l'entrebaillement de sa porte le genmashô observait leur leader: Shuten Douji.
Ce gamin le fascinait et l'agacait à la fois, il possèdait un certain charisme et ses yeux en amande pénétrants n'étaient pas communs.
La couleur de ses yeux et de ses cheveux est vraiment inhabituelle pour un japonais c'est certain.
Mais ce type était exaspérant: fier et arragant ne daignant pas beaucoup leur adresser la parole préférant ses manuscrits et ses pinceaux. A plusieurs reprises il avait du se retenir de le gifler violemment.

Mais pour l'instant d'autres choses importent plus. Arago l'a convoqué ainsi que ce prétentieux.
-Que se passe il Arago Sama?
-Rajura, Shuten, je veux vous voir partir maintenant pour Nagano. La situation se dégrade entre deux clans et il faudrait remettre de l'ordre dans cette bataille et peut être... récupérer des armes car nous en manquons.
-Rien de plus facile. Je peux t'assurer que nous ne failliirons pas à notre devoir et qu'il n'y aura aucun survivant. J'en fais mon affaire
-Comment oses tu Shuten?! Tu te crois si parfait? Mais tu te trompes! Je préférerais t'avoir en face de moi comme ennemi et te faire ravaler dans le sang ces paroles!
-ASSEZ! cela suffit gardez votre energie pour le combat et maintenant partez.
-A vos ordres Arago sama.

Saisissant la bride de son cheval et partant devant katana à la main Shuten foncait dans la bataille sans peur.
De son coté, Rajura avait entrepris de déloger à l'aide d'un canon des rebelles.
En ajustant son tir il détruisit l'entrepôt et aperçût les fuyards. L'illusion du précipice criblée de pieux achèverait ce travail.
L'imprévu c'est qu'un guerrier isolé l'avait mis à terre et il sentait la lame froide sur sa gorge sans espoir de se dégager. Fermant son oeil valide il attendait la mort; mais quand il le rouvrit ce fût pour voir du sang dégouliner sur son armure et le corps de son adversaire inerte, mutilé.
-Fais attention, t'aurais pu te faire tuer! Tu peux te relever?
-Oui, merci ca va. Bon on y retourne?
-Tu poses de ces quetions parfois!
la bataille continue encore, le feu ravage les maisons, des femmes et des enfants partent; et soudain il vit: en plein dans son duel une flèche transperça le bras de shuten mais celui ci ne semblait pas s'en rendre compte.
Il était insensible aux coups de sabres qu'il recevait et à la douleur, seulement obsédé par son désir de vaincre et de remplir son devoir. Il devait être fou... Et pourtant, il lui avait sauvé la vie et aidé...
"Maintenant ça suffit! Tout va s'arréter ici et tout de suite!"
Ivre de colère Rajura rassembla toute sa volonté pour créer l'illusion la plus meutrière qui soit.
Finalement les deux clans ne furent plus en deux heures, les armes récupérées. Il avait quelques blessures mais où était le gamin?
-Shuten! Où es tu? On rentre!
Pas de réponse. et il l'aperçût: se tenant d'une main chancelante contre un mur, l'armure détruite par endroits, son visage et ses cheveux trempés de sang, il était à demi mort.
Retenant une exclamation d'inquiétude, il arriva huste à temps pour le saisir doucement dans ses bras au moment où il sombrait dans l'incoscience. Il fallait revenir dans le youjakai le plus vite possible ou il rejoindrait définitivement la faucheuse.
Vite!! Chaque mnute comptait!

-Il est salement amoché remarqua Naaza finissant de bander les blessures.
-Tu crois qu'il va s'en tirer?
-Tu t'inquiètes pour lui questionna l'adolescent aux cheveux verts; je ne te savais pas si maternel...
-Arréte tes imbécillités baka! Que ça nous plaise ou non, c'est notre leader et on a besoin de lui. Je me fiche de lui, il est parfaitement inintéressant! hurla il avec force mais il pensait le contraire.
-Franchement intervînt Anubis complétement stoique, on croirait un vieux couple. Encore une chance qu'il n'y ait pas de voisins sinon ça jaserait.
Un couple.... Naaza en rêvait depuis longtemps; il aurait tout donné pour sentir contre lui la peau ferme de Rajura ou s'allonger sur ces genoux. Mais son aîné le remarquait il seulement? Pourrait il comprendre qu'il le désirait du plus profond de lui même?


La nuit était tombée depuis longtemps et l'heure du tigre(3heures du matin) commençait juste. Rajura ne trouvait pas le sommeil.
"Ce n'est pas la violence de la bataille qui me perturbe mais LUI. Il se moque de tout lors d'un combat même de sa vie et reste un parfait égoiste jusqu'à maintenant où il me donne un coup de main. Mais pourquoi? Pourquoi ferait il ça je le connais trop bien, en dehors de ses livres et de sa calligraphie rien ne l'intéresse!"
"Koma Toshitada ou devrais je dire maintenant Shuten Douji toi, qui es tu donc?"
Perdu dans ses pensées et ne sachant que faire il se leva de son futon optant pour une ballade nocturne. Pour la seconde fois le sort du rouquin l'importait.
Seule la clarté de la lune et le silence était présents dans le bâtiment; fort heureusement les deux autres curieux dormaient à poings fermés.

Arrivé devant les appartements en question, il poussa sans un bruit la porte, approchant tel un chat du futon.
Et ce fût là qu'il le vit, comme jamais il ne l'avait vu.
Ses longs cheveux attachés, son visage fin à la peau claire et ferme mais douce...
Son yukata à moitié défait laissait apercevoir son corps fin mais musclé, souple et les bandages tâchés de sang.
Jamais il n' avait ressenti une telle envie, une attirance pareille pour quelqu'un qui plus est un homme. Et pourtant... Shuten était vraiment ensorcelant vétu ainsi et si vulnérable, une créature presque envoyée par Kwannon pour lui.
N'y tenant plus Rajura passa sa main sous la nuque du blessé le relevant doucement et de l'autre écarta ses cheveux auburn afin de mieux contempler son visage. Et il le fit! il réussit à poser pour la première fois ses lèvres sur celle de son leader savourant leur goût salé.
Mais il ne pouvait pas aller plus loin sinon il risquait de le réveiller ce qui le mettrait dans une situation plus que délicate.
Il entreprit de partir et de retourner se coucher histoire de faire une bonne grasse matinée comme il n'en avait pas fait depuis longtemps. Demain il prendrait les devants.
5 minutes après le départ de Rajura Shuten entrouvrit les yeux et porta la main à ses lèvres complètement perdu.
"J'ai du rêver, mais? j'ai la sensation que quelqu'un m'a embrassé mais qui et pourquoi? Enfin bon ce n'est qu'un rêve. Peu m'importe" pensa il en réenfouissant sa main sous son oreiller se rendormant aussitôt.


Le lendemain Naaza réaperçût Rajura, il pouvait lui parler! allez saute sur l'occasion!
-Hello Alors tu te sens mieux aujourd'hui? Tu sais, j'aurais bien voulu t'épauler dans la bataille d'hier. Mais bon.... Tu viens prendre le petit déjeuner avec moi? Misoshiru, gohan et tai(daurade)on va se régaler!
-Non désolé mais je n'ai pas faim pour le moment, va donc manger si tu y tiens à plus.
Pas un regard! Il ne lui avait pas adressé un regard et refusait de manger quelque chose! ça clochait avec le Gen mashô mais ce qui frustrait le plus le doku mashô, c'était le manque d'intérêt qu'il lui prétait!
Il en avait plus qu'assez, un fois Rajura parti il envoya avec violence son poing dans le mur sans se soucier de la douleur et éclata en larmes de rage et de désespoir.
-RAJURA CONNARD! Quand me témoigneras tu un peu d'attention? Ne comprends tu pas que je te désire et que c'est toi qui compte le plus pour moi?

Toc toc
-Oui entrez, tiens Rajura! que me veux tu?
-Savoir comment tu te sentais aujourd'hui ce matin Shuten. Dis donc... Tu es encore avec cette tenue d'hier? Et tes cheveux sont collés à cause du sang? Ma parole, je vais finir par croire que tu aimes la saleté.
-Mais non abruti mais pour l'instant je me sentais pas en l'état. Malgré tout je t'avouerais que j'ai rien contre un bon bain en effet.
-Alors vas y ou je t'y traine de force!
"C'est nouveau ça" marmonna le rouquin en se levant.
Une demi heure plus tard, il refit son apparition vétu d'un simple kimono bleu marine retenu par une large ceinture blanche. Une tenue austère mais pourtant élégante le mettant en valeur.
S'asseyant devant sa table il fixait avec intrigue Rajura.
-Pourquoi es tu venu me voir? Nous ne sommes pas très proches il me semble.
-Disons que, tu m'as sauvé la vie et je ne suis pas près de l'oublier.
-Si c'est que ça franchement. soupira il agacé par cette remarque futile.
-Mais j'ai autre chose à te dire Shuten... Tu comptes beaucoup à mes yeux et plus que les autres. Je tiens à toi énormément.
-Je savais pas que j'étais un compagnon d'armes aussi précieux pour toi grinça il.
Mais à peine avait il prononcé ces mots qu'il sentit une main l'agripper et la seconde dérrière la nuque. Pris au dépourvu il sentiit sans s'y attendre le contact des lèvres de son aîné.
Sentant sa langue dans sa bouche et les caresses sur sa poitrine il reprit immédiatement sess réflexes et le mordit à la langue en accopagnant ce geste d'un coup de genou mis dans un endroit savamment placé.
Rajura se retrouva à terre haletant une seconde après.
-Espèce de taré! qu'est ce qui te passe par la tête? Tu me prends pour une catin hurla l'onimshô qui avait rougi sous cet assaut et en colère.
-Non tu te trompes rectifia Rajura, quand je disais que je tiens à toi c'est de cette manière. Tu me fascines et tu es tellement beau indomptable, je n'ai jamais connu de personne come toi surtout avec des yeux aussi beaux.
-T'as pété un cable c'est officiel! mais attends attends, cette nuit j'ai senti qu'on m'embrassait, je croyais que c'était un rêve mais en fait.... C'est toi?!
-Oui, tu devines juste, je n'ai pas pu résister tu es encore plus beau que toutes les geishas ou belles filles que j'ai rencontrés. Et je dois dire que j'ai aimé ce moment compléta il en allongeant son leader sur le futon lui tenant les poignets d'une main et défaisant sa ceinture de l'autre.
La pression montait et la colère aussi...
-DEHORS! DEHORS! TOUT DE SUITE AVANT QUE JE TE CREVE L' AUTRE OEIL ESPECE DE NYMPHOMANE!! ET OSER ME COMPARER A UNE GEISHA... CASSE TOI IMMEDIATEMENT AVANT QUE JE NE TE VIRE PAR LA FENETRE!!
-Comme tu veux. pour l'instant, je vais te laisser te calmer mais je te reverrais dans 4 jours. Et n'oublie pas ce que je t'ai dit conclût il en lui caressant la joue ce qui lui valût un pain mémorable.

-Rajura qu'est ce qui t'es arrivé? Interrogea Anubis en le croisant un beau coquard et une trace de coup sur la joue.
-Oh rien du tout, j'ai glissé.
"Mais bien sur" pensa le brun pour lui même "toi tu nous caches quelque chose sur le plan sentimental."

Dans sa chambre, Shuten fulminait et n'arrivait pas à se calmer. Dire que Rajura l'avait comparé à une fille et en plus lui avit presque déclaré sa flamme. Il se regarda dans le miroir en tâtant ses bandages. Observant son reflet ses mlongs cheveux aux couleurs érable et ses yeux longilines bleu vert.
"Finalement il a raison pensa il en passant une main dans ses cheveux je suis un peu trop éfféminé."
Fouillant résolument dans son tiroir il trouva ce qu'il cherchait: une paire de ciseaux. Empoignant sans hésiter une mèche de cheveux, il entreprit de les couper court. Au moins ce serait un changement....

Une heure plus tard il contemplait à nouveau son reflet et les mèches de cheveux jonchant le sol; regrettant un peu son geste mais au moins il paraissait moins "féminin".
Perdu dans ces pensées une fois de plus il réfléchissait: jamais personne ne lui avait parlé ainsi ni fait de tels compliments mais venant de la part d'un homme et qui plus est de quelqu'un qu'il connaissait peu.
C'était révoltant mais d'autre part le Genmashô était bel homme tout à fait vivable.

Deux jours plus tard
Entreprenant de sortir et d'aller s'occuper de son cheval il se leva.
Ce qu'il n'attendait pas c'était l'arrivée de ce pot de glu. Alllait il le lâcher oui ou M***?
-Déjà d'aplomb pour une ballde Shuten?
-Pas vraiment mais j'ai besoin de me changer les idées après tout ce que tu m'as sorti... Il aurait plus manqué que tu m'offres du maquillage et un Kimono à motif de fleurs!
-Shuten, je me fiche complètement de ton look,, c'était une simple remarque et je suis sincère. Il s'approcha plus près
-Rajura, je ne m'atendais pas à ta remarque et de plus tu ne t'es jamais conduit ainsi alors pourquoi? Comprends moi tu me prends au dépourcu expliqua Shuten en passant une main dans ses cheveux et regardant au sol.
-Je n'étais pas sur de moi et de mes sentiments ni te toi d'ailleurs. mais hier j'ai compris et te voir me protéger m'a beaucoup touché. Je voudrais être avec toi et je suis sincère. Tu me connais assez bien pour savoir que je suis loyal.
-Rajura, je.... Je pense que je peux te donner uen chance mais ne t'attends pas à voir tous tes rêves réalisés. Toi aussi après tout tu m'attires.
Shuten...
Plongeant son regard dans celui de son leader il sentit ses mains autour de sa taille, répondant par un gémissement de plaisir il fit délicatement tomber à la renverse son amant dans la paille.
Enlevant avec élégance le haut de son kimono et posant sa tête contre sa poitrine il caresait avec bonheur ce gamin qui finalement ne l'était pas tant que ça.
De son coté, Shuten avait rougi embarassé d'être dans une telle situation mais se sentait heurerux; il appréciait le contact de la peau de cet homme, ses caresses. Peut être s'était il trompé.
-Finalement je sens que je me sentirais moins seul Rajura.
-Moi aussi Shuten, au fait, t'es pas mal avec les cheveux courts.

-Alors c'est donc ça!
-Naaza.... Que fais tu là?
-Je te cherchais Rajura figure toi depuis une éternité et finalement je me suis trompé sur toi, TU ME DEGOUTES! Comment peux tu préférer ce parvenu à moi alors que moi, moi hurla il en éclatant en sanglots, je te désires à la folie je t'aimes et tu ne me prêtes pas la moindre attention! Mais tu vas le Payer et toi aussi Shuten!!
Essuyant rapidement ses larmes il sortit un poignard tentant de poignarder son aîné.
Son geste fût heureusement arrété par Anubis plus que surpris
-Naaza arrête! Tu te rends compte de ce que tu fais?
-Parfaitement et lâche moi! Mais Lâche moi je t'en supplie Anubis!
-Je pensais bien que vous finiriez en couple tous les deux adressa il aux tourtereaux. Bon je vais le ramener et essayer de le calmer. A plus


Et c'est ainsi que Shuten et Rajura avaient compris quel était le lien qui les reliait mais un lien entre Naaza et Shuten s'était noué aussi: un lien de Haine eternelle.


FIN
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Eyael
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeLun 30 Juil - 13:31

Je viens enfin de lire ma 1ere fic lemon dans ma vie.... ( no comment! silent )

C'est pas mal du tout pour un premier lemon, bien dosé dans les actions l'hitoire.
Pauvre Naaza! Tu dois vraiment le détester pour lui faire subir tout ça Razz
Le voir ainsi virer au uke me met pantoise, quant à Rajura... Peut on imaginer dans cette hitoire plus prédateur et plus malfaisant que lui?
Shocked
mais c'est comme ça qu'on l'aime aussi.

Franchement ds nos fics, y'en a qui on plus de chances que d'autres avec le gen masho... Enfin façon de parler Mr. Green

J'espère que tu publieras rapidement cette fic sur le forum, et tes p'tites histoires sur Shû sont pas mal elles aussi (avant de d'être fait assassiner par naaza bien sur... Laughing )
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Yami Flo
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeLun 30 Juil - 13:47

Hum, en fait Naaza est seme, mais vu que Rajura est ici manipulateur et sensuel, et que Naaza ne peut s'échapper de son emprise, on peut également dire qu'il est uke... Smile

Non, non, je déteste pas Naaza, en fait je l'aime beaucoup, mais c'est souvent les chouchous qui en prennent pleins la figure dans les fanfictions Laughing

Je ferais peut-être une suite avec les autres Masho, qui sait ? J'ai une ou deux idées, un embryon de scénario, donc...

Je mettrais mes autres histoires sur le forum plus tard aujourd'hui, ne t'en fait pas.
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeLun 30 Juil - 15:13

Nouvelle fic yaoi, un peu...bizarre.
Attention : Lemon, un peu Angst aussi, je dirais

Séduction
Oseras-tu ?

Il voudrait dire non. Il voudrait vraiment dire non. Mais un seul regard sur le corps alangui sur le sol, les épaules savamment dénudées, et le sourire à la fois provoquant et narquois de son compagnon lui fait comprendre qu’il a déjà perdu la lutte avant même qu’elle ne s’engage.

-Eh bien, ne viendras-tu pas me prendre ?

Cette voix…Cette maudite voix…Caressante, presque implorante…Amusée, incroyablement séductrice, roulant les mots avec dextérité, aiguisant son intérêt, son désir…Une partie de son esprit lui dicte qu’elle est dangereuse, mais l’autre n’en est que plus excitée par la situation.

Oseras-tu ?

L’autre est d’une beauté sublime pour un homme. Une créature pâle et mystérieuse, aux yeux perçants, à l’apparence fragile et vulnérable, à l’esprit innocent. Mais ce côté faible n’est qu’une illusion. Il ne sait que trop bien la force que recèle ces mains blanches, il ne connaît que trop bien le dessin des muscles taillés par de longues et rigoureuses journées d’entraînement, par d’incessantes batailles souvent arrachées avec facilité. Il sait que derrière ces yeux de glace se cache une froide et redoutable intelligence.

Une intelligence qu’il met à profit dans ce petit jeu de séduction presque pervers.

Il a l’impression d’avoir des papillons dans le ventre. Il n’en mène pas large.

Et l’autre rit en le voyant si gêné, mais incapable de tourner les talons et de quitter la pièce.

Oseras-tu ?

Oh, il le hait ! Il hait ses airs supérieur, sa beauté provocante, ses gestes aguicheurs. Il sait comment l’émoustiller, comment le forcer à réagir à son jeu de charme. Et l’autre le sait.

Et il ne le laissera pas s’échapper de sa toile.

Toujours souriant, mais cette fois de manière plus prédatrice, il se met à écarter les cuisses, tout en léchant ses doigts de manière suggestives. Le spectacle est…il ne peut vraiment définir. Mais les papillons dans son ventre ont commencé à migrer plus bas, et l’autre s’en ait aperçu.

C’est exactement ce qu’il voulait, après tout. Se redressant sur un coude, laissant le kimono à l’aspect soyeux complètement glissé de son épaule, il l’interpelle.

-Hum, tu penses rester comme cela longtemps ?

Sa main se tend négligemment vers l’érection qui commence à être nettement visible sous ses vêtements.

Et il rougit, sachant que son corps l’a définitivement trahi cette fois, et qu’il n’y a plus de marche arrière possible, si jamais il y en avait eu une.

Oseras-tu ?

Il s’agenouille auprès du jeune homme souriant, le souffle étrangement court, et sans qu’il le veuille vraiment, ses mains écartent déjà le tissu coloré pour dénuder une poitrine à la pâleur de neige, sur laquelle ressortent étrangement deux tétons rosés.

L’envie d’en prendre un dans sa bouche est trop forte pour résister, et après quelques secondes de lutte intérieure, il se penche. Une main se glisse dans ses cheveux pendant que ses dents et sa langue jouent sur le torse de son (presque) amant, lui arrachant des petits cris et des gémissements de contentement.

Il s’arrête cependant quand il sent les jambes de l’autre se nouer autour de sa taille. Il lui sourit, toujours ce sourire provoquant.

Oseras-tu ?

Il se lèche nerveusement les lèvres, incapable de bouger. Visiblement, l’attente ne convient pas à l’autre, qui commence à défaire la ceinture de son kimono. Il tente faiblement de s’y opposer. Ses mains viennent se poser sur celle du séducteur.

-A…attends, je…

Des lèvres brusquement soudées aux siennes étouffent ses protestations, et il finit par se taire lorsqu’une langue chaude commence à jouer avec la sienne. Juste une minute. Assez pour titiller son désir et lui donner l’envie de continuer, de recommencer, pas assez pour le satisfaire du contact.

L’autre le regarde avec une lueur de mécontentement dans le regard, et quand sa voix claque dans le silence, il n’est pas surpris d’y entendre poindre la colère.

-Déshabilles-toi, ou laisses moi te déshabiller, mais ne me demande pas d’attendre.

Si dure et si froide…Tranchante comme une lame.

Il ne bouge plus et ne proteste plus quand sa ceinture lui est ôtée, quand ces mains aux longs doits fins viennent jouer avec la toison de son pubis, puis plus bas, le touchant partout, attisant son désir.

Ses joues brûlent de honte. Comment un guerrier comme lui a-t-il pu être réduit à…ça ? Cette chose sans fierté personnelle, ce simple jouet sexuel incapable de se débattre, de s’échapper ?

Une main le saisit sous le menton. Des yeux de glace se plongent dans les siens.

Il a l’impression d’être un insecte pris dans une toile, et de se retrouver face à face avec l’araignée qui s’apprête à le dévorer ?

-Prends-moi.

Oseras-tu ?

Un ordre implacable, pas une demande implorante ou amoureuse, comme il l’aurait souhaité.

Une bouffée de chaleur l’envahit brusquement.

Il est un guerrier, un général d’Arago, l’Empereur du Youjakai ! Pas un esclave docile qui fait ce qu’on lui dit !

Il le hait ! Lui et son sourire suffisant !

Il n’est pas un jouet avec lequel on peut s’amuser. Il est un être humain, il a des sentiments. Mais l’autre s’en soucie-t-il ? Non. Pas le moins du monde. Seul compte son plaisir personnel, rien d’autre.

Cela a toujours été ainsi. Chacune de leurs ‘rencontres’ est semblable à la précédente. Un jeu où il est toujours le perdant, celui qui s’incline, celui qui obéit.

Ce n’est pas de cela dont il rêvait. Ce n’est pas cela dont il rêvait lorsqu’il imaginait l’amour. Ce n’est pas à cela qu’il pensait lorsqu’ils ont couché ensemble pour la première fois.

Il voulait un amant fidèle, fort, compatissant à sa douleur, à ses peines, prêt à l’entourer de ses bras pour le réchauffer, l’encourager, le protéger. Il voulait des nuits de frictions toujours plus intenses, des baisers tendres, des mots d’amour murmurés au creux d’une oreille au beau milieu de leurs ébats.

A quel point pouvait-il être naïf…

J’étais vierge avant lui et je le lui ais avoué et il a ri…

Ils sont nus, l’un comme l’autre. Ils se dévisagent l’espace d’un moment. Il tremble légèrement. De peur ? D’excitation ? De rage ? Des trois ? L’autre écarte plus largement les cuisses, ne laissant rien à l’imagination. Ses bras sont en croix, son visage est à demi masqué par ses longs cheveux à l’aspect soyeux.

Oseras-tu ?

Son souffle se bloque dans sa gorge alors qu’il contemple le corps qui lui est offert. Pas de cicatrice, pas de marque. Pâle et parfait dans ses proportions. Objet de fantasmes et de désirs secrets. Objet de haine viscérale qui ne demande qu’à s’extérioriser d’une façon ou d’une autre, même par le péché de la chair.

Rien ne pourrait atténuer cette perfection, pas même la perte d’un œil (et pourquoi songe-t-il à cela, cela n’a aucun sens) ou des cicatrices de bataille.

Qui a pu donné une telle beauté à une créature aussi maléfique ?

Son seul œil visible l’invite à le rejoindre, et il obéit, la mort dans l’âme.

Il lui écarte les cuisses, et ce sourire, ce sale sourire qu’il supporte, qu’il subit à chaque instant, à l’air d’être encore plus grand qu’avant, si une telle chose est possible.

Oseras-tu ?

Son sang bout. Il le hait !

Il veut lui faire mal, l‘entendre hurler.

Ses hanches partent brusquement en avant. Il l’empale d’un coup, sans se soucier de la douleur, du sang qui coule ou du cri de douleur perçant qui résonne dans ses tympans. Cette fois, c’est lui qui sourit. Un sourire triomphant.

Tu vois, j’ai osé !
Sourire de courte durée, parce que des dents se plantent dans sa chair pour étouffer le hurlement qui, l’espace d’une seconde, l’a fait se sentir mieux. Des ongles lui lacèrent le dos, faisant couler le sang, et il arque son corps, criant à son tour.

Morsures et griffures. Rien d’exceptionnel. Juste des marques qui disparaîtront vite, jusqu’à la prochaine fois.

L’autre ne fait plus semblant de sourire (faisait-il seulement semblant, ou était-il sincère ?) mais le regarde de manière vicieuse, avec colère, tout en bougeant, en s’accommodant de la situation.

Plus aucune parole n’est échangée maintenant. Ils bougent, simplement, et les seuls bruits sont ceux de leur plaisir, aussi étrange soit-il.

Va et viens sans fin. Cris rauques. Grognement presque animal. Gémissements de plaisir intense. Friction causant le plaisir. L’impression que le monde n’existe plus autour d’eux, qu’il n’y a qu’eux, qu’il n’y a que ce qu’ils font.

J'ai osé, et c'est si bon !

Il n’est plus aux commandes de son corps, plus vraiment. Ses gestes lui semblent presque mécaniques. Mais il les poursuit, les accentue. Accélère le rythme de ses coups de reins. Le ralentit parfois, pour ne pas que cela se termine si tôt.

Et l’autre, qui souhaite probablement la même chose, car il grogne à peine lorsqu’il le fait, se remet à l’encourager entre deux cris.

Combien de temps ces instants délicieux durent-ils ? Il ne peut le préciser.

Mais tout s’arrête finalement avec un dernier cri, et il se sent s’effondrer lourdement sur le sol, à demi affalé sur son amant, qui recommence à jouer avec ses cheveux.

Ils restent là un moment, tâchant de reprendre leur souffle, de se reconnecter à la réalité. Surtout lui, car l’autre récupère bien plus vite, comme à chaque fois. Déjà il s’est redressé en position assise, le repoussant sur le côté, utilisant un drap pour essuyer les traces de leur ‘session’.

Il lutte intérieurement pour garder le silence, mais sa voix le trahit malgré tout.

-Rajura… Réussit-il à croasser faiblement.

Le Gen Masho marque une pause dans ses activités, ses mains s’immobilisant au moment de renouer sa ceinture. Il le regarde de haut, dans tous les sens du terme. Il ne dira rien lui-même. Il attend qu’il parle, comme toujours.

Va-t-en ! Vatenvatenvatenvatenvatenvatenvatenvatenvatenvatenvatenvaten…

-Reste…

Il l’a dit. Si doucement, si faiblement, qu’on peut à peine l’entendre. Mais son ton est chargé d’espoir. Un espoir qui se meurt un peu plus à chaque fois. Il se maudit pour sa faiblesse. Pourquoi n’abandonne-t-il pas ? Jamais Rajura ne s’abaissera à passer le reste de la nuit avec lui, jamais il ne restera à ses côtés juste pour un peu de chaleur ou une ébauche de tendresse.

Cette fois pas plus qu’une autre. Un reniflement de dédain est sa seule récompense pour sa demande.

-Pourquoi le devrais-je ?

Parce que nous nous sommes aimés, parce que je t’ai fait l’amour comme tu me l’as demandé, parce que je t’aime comme un fou et que je veux te prendre tendrement, pas comme ça, parce que pour moi ce n’est pas un jeu et Kami-sama, je te veux !

Il le pense, mais il ne dit rien. Il ne peut que le regarder d’un air implorant. Rajura retrousse les lèvres. Son sourire aguicheur qui l’a tant tenté est désormais froid et méprisant.

-C’est bien ce que je pensais.

Il tourne les talons et s’en alla, laissant le Doku Masho seul.

Naaza ferma les paupières. Ses yeux le brûlaient, et une douce moiteur roulait sur ses joues.

Il haïssait Rajura, du plus profond de son âme. Vraiment. Il tentait de s’en persuader, en tout cas. Il voulait être capable de le rejeter, de lui dire non. Il voulait le tuer de ses propres mains, par moment. Il voulait le voir souffrir comme lui soufrait de son traitement, de son dédain, de son indifférence.

Non.

Ce n’était pas tout à fait cela. Il voulait autre chose. Il voulait…Il voulait…

Il voulait être libre. Ne plus subir son influence. Ne plus, contre toute logique, être celui qui le rejoindrait dans ses quartiers, peu importe la façon dont il était traité.

Mais il savait que ce n’était qu’un désir inatteignable.

Car une fois pris dans la toile et le jeu de séduction du Gen Masho, il n’y avait plus aucun espoir de lui échapper.

Fin
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 5 Aoû - 11:53

Trop agréable à lire ta suite de "séduction" yami flo!

J'aime bcp la crise de nerfs que nous fait rajura en voyant shuten se refuser ainsi à lui...
ca, ça c'est tout Shuten tel qu'on le connait: droit orgueilleux, fier et dédaigneux, franc...
Pauvre rajura! se prendre ainsi cette "gifle" ça doit faire mal! mais il a ce qu'il mérite.

Dépèche toi de la poster sur le forum je suis sure que les autre fondues de yaoi adoreront okudasai:P
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 5 Aoû - 18:43

Very Happy
Merci Eyael. Et merci aussi à Nil' pour la review que tu as laissé sur fanfiction.net Wink
Honnêtement, je n'étais pas très sûre de l'accueil que cette histoire recevrait. Je suis rassurée de savoir qu'elle plait.
Je pense que je continuerais un peu plus cet 'univers' par la suite. Vous pouvez donc vous attendre, en toute probabilité, à une autre suite Smile
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 5 Aoû - 18:51

Voilà l'histoire ; le plus long one shot que j'ai écris à ce jour...

Intrigues

Intrigue : a) Machination secrète ou déloyale qu’on emploie pour obtenir quelque avantage ou pour nuire à quelqu’un. b) Liaison amoureuse passagère.

A quoi penses-tu quand tu les vois côte à côte ?

La haine. Violente, aussi puissante qu’un tsunami qui s’abat sur les côtes, balayant tout sur son passage. Voilà ce qui l’habite quand il les regarde tous les deux.

Ses poings se crispent, ses dents se serrent, ses yeux s’étrécissent, et il retient difficilement l’envie de bouger, de se jeter sur eux pour les séparer, leur arracher les yeux à l’un comme à l’autre, les mutiler, les faire souffrir le martyre.

Ils ne font même pas attention à lui, comme s’il n’existait pas, comme s’il ne faisait même pas parti de leur vie. Et quelque part, il sent, il sait qu’il ne le fait pas. Trop arrogants, l’un comme l’autre, pour reconnaître son existence en public, même si l’un des deux la reconnaît (le fait-il vraiment, ou n’es-tu toujours que son jouet ?) le fait dans le ‘privé’.

Il les hait, tous les deux. L’un parce qu’il est manipulateur et cruel, l’autre…

Ah, l’autre…Une bouffée de chaleur le submerge, et sa vision se colore de rouge. Il voudrait l’étrangler, mais pas ici, pas lorsque Arago-sama est présent.

Il le hait parce qu’il a su se libérer de la toile.

Rien ne le laisser présager au départ. Rien du tout. Il a d’abord pensé à lui comme à une victime. Il s’en souvient si clairement.

Cet inconnu, cet adolescent qui se tenait devant eux, bras croisés, tête penchée sur le côté, souriant, l’air tellement supérieur.

Jeune, insolent, fier. Le dernier arrivé, le petit dernier de leur groupe, le plus jeune des Généraux d’Arago, celui que leur maître regardait avec intérêt, mais alors, il regardait chaque nouveau venu avec le même intérêt, cherchant les forces et les faiblesses, les corrigeant si besoin était, et souvent douloureusement.

Beau, d’une beauté provocante, pas comme celle de Rajura, mais qui attire l’œil, qui se complait aux regards.

Jeune, naïf. N’ayant probablement jamais encore connu l’étreinte d’un autre homme, ou même d’une femme, pour ce qu’ils en savaient,…


Il n’avait connu ni l’un ni l’autre avant Rajura et il le lui avait avoué et le Gen Mashô avait ri de lui et de ses aveux et il l’avait invité à le prendre encore une fois…

…mais aucun d’entre eux n’aurait osé aborder le sujet, cela ne les regardait pas, et les yeux de Shuten Doji le leur faisaient bien comprendre.

Shuten Doji…

Il n’avait rien pensé de spécial en le voyant pour la première fois. Un peu trop insolent dans ses actes et dans ses paroles, mais alors, qui d’entre eux ne l’était pas ? Ils étaient les Yon Mashô, les plus grands guerriers des deux mondes, bien sûr qu’ils en étaient fiers et n’hésitaient pas à le montrer.

Non, la présence de Shuten ne le dérangeait pas le moins du monde.

Jusqu’à ce qu’il voit Rajura le regarder. Et il avait nerveusement avalé sa salive en songeant que oui, Shuten était jeune, impulsif, naïf et cherchait probablement le contact physique.

Une proie facile pour le manipulateur et le séducteur impie qu’était Rajura.

Tous ceux qui entraient en contact avec lui étaient ses proies, même le fier Yami Mashö, Anubis, le guerrier balafré qui évitait soigneusement leur compagnie (ou évitait-t-il seulement la compagnie de Rajura parce qu’il ne savait que trop bien se qui se cachait derrière ses sourires ?) lorsqu’il le pouvait, et cela arrivait assez souvent.

Il les saluait de la tête, aussi poliment que possible, les écouter parler sans les interrompre, monter les faiblesses dans leurs plans, et c’était tout. Pas vraiment de conversations personnelles, juste le nécessaire pour vivre avec eux et leur rappeler qu’il existait. Rien de plus, rien de moins. Tout du moins, lorsqu’il était là.

Naaza se souvenait très bien l’avoir croisé, au détour d’un couloir, collé à Rajura, son visage enfuit dans la longue chevelure blanche du Gen Mashô, les yeux clos, comme s’il savourait ce moment (et pourquoi ne l’aurait-il pas fait ? Combien de fois avait-il lui-même fait la même chose sans pouvoir s’en empêcher ?) et en voulait plus.

Plus tard, en passant devant la chambre de Rajura, il avait entendu les cris, les bruits qui indiquaient qu’effectivement, il avait eu droit à plus. Et un seul coup d’œil par le panneau entrebâillé avait confirmé ce qu’il suspectait.

Sur le coup, il n’avait pensé qu’au contraste ; la peau claire et immaculée de Rajura contre celle plus sombre, plus bronzée et couturée de cicatrices d’Anubis. Il n’avait pu penser qu’aux deux corps perdus dans les draps noirs, et après, seulement après, il avait violemment rougi et s’était enfui. L’avaient-ils entendus ? Qui sait ? ‘Occupés’ comme ils l’étaient, il en doutait fortement.

Plus tard était venu la vraie réalisation ; Anubis avait couché avec Rajura. Il s’était senti trahi par l’un comme par l’autre.

Mais il n’avait pas été jaloux. Non, pas du tout. Il était juste…triste. Vidé. Secoué. Bien sûr, il savait que Rajura ne tenait pas à lui (pas autant que lui), mais…

Son trouble avait-il été visible ? Certainement. Car quelques jours (Jours ? Mois ? Difficile de mesurer le temps dans le Youjakai), Anubis s’était présenté à la porte de ses quartiers, et il l’avait accueilli comme si de rien n’était, le visage totalement neutre.

Trop neutre, peut-être.

-Tu nous as vu.

Anubis avait été direct. Franc. Clair. Et il avait hoché la tête, incapable de dire quoique ce soit. Anubis l’avait regardé longuement avant de parler.

-Cela recommencera, tu sais. Ne t’étonne pas si jamais tu me retrouves dans sa chambre, ou lui dans la mienne.

Il avait serré les lèvres, se refusant à parler, à reconnaître (qu’il énonçait simplement les faits) qu’il le savait déjà.

-J’ai fait ce qu’il m’a demandé. Juste ce qu’il m’a demandé. Et toi aussi, tu fais ce qu’il te demande, même lorsque tu n’en as pas envie. C’est dur de lui dire non.

Il avait ajouté la dernière partie après un petit sourire, et Naaza avait détourné la tête, incapable de le regarder dans les yeux, incapable de lui dire (à quel point il avait raison, et il le savait) de s’en aller et de le laisser tranquille.

La main du Yami Mashô l’avait soudain saisi sur le menton. Fermement, mais gentiment en même temps, le forçant à relever la tête et à le regarder dans les yeux.

-Tu auras mal. A un moment ou à un autre, tu auras mal. C’est couru d’avance. Lui et toi, vous êtes si…différent. Tu n’es qu’une intrigue de plus dans une toile toujours grandissante. Comme moi. Comme ceux avant nous.

Il avait protesté. Faiblement.

-Il ne me fera pas de mal. Jamais.

Et Anubis avait souri. Pas de ce sourire arrogant qu’avaient Rajura ou Shuten, mais d’un sourire presque tendre, un peu amusé, un peu…désabusé.

-Tu es naïf. Innocent. C’est pourquoi tu auras mal. Mais saches une chose, Naaza…Si jamais tu as besoin d’une personne à qui parler, d’une épaule sur laquelle pleurer…Si tu as besoin de quelqu’un pour t’écouter ou de quelqu’un pour te consoler de quelque façon que ce soit, ma porte est toujours ouverte. Ne l’oublie pas.

Et il avait hoché la tête avant de répondre.

-Je ne l’oublierais pas.

C’était il y a longtemps. Avant même que Rajura perde son œil dans une bataille. Il n’avait pas oublié, loin de là. Il n’y avait juste plus pensé.

Et maintenant…

Maintenant, cette conversation revient le hanter, alors qu’il voit Rajura (faire ce qu’il fait de mieux, attirer les ingénus dans sa toile) le trahir (quelle trahison ? Tu as toujours su qu’il n’était pas qu’à toi) à nouveau, cette fois avec le Oni Mashô.

Il les avait vu partir ensemble. Il avait d’abord pensé qu’ils allaient s’entraîner, comme d’habitude. Il les avait suivi pour se joindre à eux. Mais au lieu d’une lutte à l’épée, d’un combat à mains nues, ils étaient entrain de…

Ses joues le brûlent en les regardant ainsi affalés l’un sur l’autre, à demi nus, jouant l’un avec l’autre sans aucune gêne, sans aucune retenue, mais il ne peut détourner les yeux, il doit regarder, il faut qu’il regarde, même si la part rationnelle de son esprit, celle qu’il écoute si rarement, lui hurle de partir.

Ses joues le brûlent de honte d’être ainsi tombé sur eux. Elles le brûlent de honte de ne pas avoir compris plus tôt ce qui allait se produire dans cette pièce. Elles le brûlent de honte parce que les gémissements de Rajura, lorsque Shuten lui mordille le cou, le font lentement réagir et qu’il ne peut s’empêcher de porter une main à son entrejambe et de se caresser doucement au travers du tissu.

Et toujours, pendant qu’il se touche, il regarde le couple étendu sur le tatami.

Longues caresses. Baisers passionnés. Les jambes de Rajura nouées autour de la taille de son cadet, le torse fermement collé au sol. Shuten, appuyés sur ses avant-bras, les mains bien à plat de caque côté du torse de celui à qui il s’apprête à faire l’amour.

Ma première fois était la même, oui, les mêmes gestes, la même intimité, les mêmes contacts et j’ai pensé qu’il m’aimait également et j’ai pensé qu’il me serait fidèle comme moi je lui étais fidèle à ce moment et quelle cruelle déception j’ai ressenti quand j’ai compris que je n’étais rien pour lui…

Il aurait dû dire quelque chose, empêcher Shuten de faire une bêtise qu’il regretterait par la suite, d’être une autre mouche dans la toile de l’araignée, une autre victime volontaire (involontaire ?) du charme de Rajura.

Il aurait dû partir, partir loin, pour éviter de penser au peu d’intérêt qu’il représentait pour le Gen Mashô, partir pour voir un autre faire l’amour avec Rajura, faire l’amour à Rajura (oh, et comme il voulait les haïr, mais il ne pouvait pas, pas vraiment, parce qu’il ne savait que trop bien à quel point il était difficile de résister au général aux cheveux blancs ou à quel point Shuten était innocent/vulnérable/incapable de voir ce qui l’attendait) mais il ne pouvait pas.

Il se laissa glisser à terre, en silence, se mordant les lèvres pour éviter de gémir, de crier, et il y parvint, mais il ne pouvait pas s’empêcher de regarder, incapable de fermer les paupières pour empêcher les larmes de couler mais il ne sangloterait pas, ça non, il ne pouvait pas être découvert maintenant.

-Shuten…prends-moi.

Il frémit. Ces mots…ces mots que Rajura lui murmure toujours à l’oreille (lui ordonne de faire), dit à un autre…Un autre qui va obéir. Qui n’obéirait pas à une telle demande ?
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MessageSujet: Re: Shonen Ai   Shonen Ai Icon_minitimeDim 5 Aoû - 18:54

Suite de l'histoire :

C’est pourquoi ce son est si surprenant.

Un rire. Un rire puissant. Un rire à gorge déployée. Un rire qui pourrait être considéré comme beau, n’eussent été les circonstances. Mais un rire…cruel.

Et il n’arrive pas à y croire.

Il ne peut que regarder, interdit, le Oni Masho, l’enfant aux cheveux écarlates, le plus orgueilleux des combattants qu’il ait jamais rencontré, pencher la tête en arrière pour rire, la longue rivière rouge de ses cheveux nimbant son dos comme une cascade de sang.

Un rire qui semble ne pas avoir de fin, jusqu’à ce qu’il stoppe brutalement, et qu’il se mette à sourire, et Naaza ne peut que trembler, parce que ce sourire est identique à celui de Rajura et (si beau, si fier, pourquoi ce sourire ne m’est-il pas destiné exclusivement, pourquoi doit-il être toujours messager de mauvais augure et annonciateur de fausses promesses) que, juste un moment, il comprend pourquoi Shuten est considéré comme ‘désirable’ par le général aux cheveux blancs.

-Tu penses me contrôler ?

Et, à sa grande surprise (à la grande surprise aussi de Rajura, dont l’unique œil valide s’est légèrement agrandi) Shuten se redresse totalement, toisant le Gen Masho de toute sa hauteur.

-Tu penses pouvoir me donner des ordres ? Tu penses que je ne suis là que pour te satisfaire ?

Ses bras sont croisés sur sa poitrine toujours nue et marquée par les suçons, rappel douloureux, rappel insidieux de pourquoi il est ici, de ce qui devait se passer…

Comme toi, petit esclave, un autre prisonnier du désir, un autre jouet pour le Gen Mashô, prêt à le rejoindre dans son lit chaque nuit s’il le demandait, une victime comme toi…

…mais de ce qui ne sera pas, car Shuten s’est relevé, et il toise le jeune homme toujours allongé de haut.

-Je ne suis pas ton jouet. Je ne suis pas là pour suivre tes désirs comme un chiot suit son maître. Je ne suis pas là simplement parce que tu l’as décidé, mais parce que je le veux.

Rajura renifle de dédain, mais quelque part, l’effet n’est pas là. Il n’est pas habitué à ce qu’on lui dise non (il n’est pas habitué à ce que l’un de ses amants se refuse à lui, se refuse à lui obéir) et Naaza le comprend confusément, sans surprise.

Qui pourrait résisté à la beauté et aux avances plus ou moins subtiles du Gen Mashô ? Ni lui, ni Anubis n’ont réussi (Anubis plus longtemps que toi, plus souvent que toi, et il te dit toujours quand il a couché avec Rajura, il est honnête avec toi sur ce point) Apparemment, Shuten Doji le pouvait sans effort.

-Si tu veux quelqu’un de facile, siffle donc, et je suis sûr que Naaza ne sera que trop heureux d’accourir et de te ‘satisfaire’.

Son cœur rate un battement. Est-ce tout ce que Shuten pense de lui ?

Un cri de colère, des mots forts.

-Ce n’est pas Naaza que je veux en ce moment, Shuten ! C’est toi !

Un reniflement.

-Alors continues de rêver, Rajura, car moi, tu ne m’auras jamais.

Le visage de Rajura est déformé par la haine, la rage incommensurable qu’il ressent. Shuten est droit est fier, réarrangeant son kimono comme si de rien n’était, son sourire toujours aussi supérieur…

Et Naaza sent son souffle se bloquer dans sa gorge, il sent les larmes qui pointent dans ses yeux, il sent sa main qui se resserre comme un crampon autour de son membre, coupant l’afflux de sang, coupant net son désir, et il sent aussi son sang bouillir, il sent la haine qui peu à peut l’envahi.

Haine qui se renforce quand Shuten quitte la pièce en regardant dans sa direction, sourd aux cris de colère de Rajura, comme s’il avait toujours su qu’il était là, qu’il les regardait depuis le début.

Et, Naaza le réalise avec amertume et colère, c’est le cas. Shuten avait eu conscience de sa présence depuis le début. Shuten avait joué avec Rajura comme Rajura avait joué (joue encore) avec lui.

Haine. Rage. Colère. Jamais encore il n’a haït quelqu’un avec tant de force (Et Rajura, qu’en fais-tu ?) et il ne pensait pas que c’était possible.

Rajura était un prédateur, une araignée qui attirait les insectes (comme lui) dans sa toile ou les laisser y tomber (comme Anubis), mais une fois dans la toile, personne ne pouvait plus s’en libérer, il ne pouvait que revenir encore et encore vers le Gen Mshô, en demandant plus, toujours plus, sans jamais rien obtenir, juste la sensation d’être un jouet de plus, un jouet qui sait ce qu’il est mais qui ne peut quitter son propriétaire.

Shuten n’était pas de cela. De victime, il était devenu à ses yeux un prédateur encore plus dangereux que Rajura, parce qu’il avait la force de le repousser, de lui dire « non », et de jouer avec lui en retour comme Rajura jouait avec les autres.

Pourquoi peut-il lui échapper, quand moi je n’y arrive pas ?

Il les haïssait.

Il les haïssait tout les deux.

Et il voulait hurler, il voulait pleurer, il voulait…il ne savait pas ce qu’il voulait. Se levant finalement, il se mit à courir. Où exactement ? Il n’en savait rien. Il n’en avait cure. Il fallait qu’il s’éloigne, c’était tout. Il fallait…Il fallait qu’il parle à quelqu’un.

Et Anubis était là pour cela, l’attendant à la porte de sa chambre, comme s’il avait su (mais comment ?) qu’il avait besoin de lui.

Ils se dévisagent tous les deux. Anubis est silencieux, impeccable dans son kimono aux teintes sombres. Et lui…Lui est en larmes, et il s’en rend compte à présent, en larmes et faible et las, et c’est pour cela qu’il ne dit rien lorsque Anubis lui fait remarquer.

-Tu pleures. Il t’a finalement fait mal ?
-Ils m’ont tous les deux fait mal.

Sa voix est presque…brisée. Anubis se contente de hocher la tête.

-Je t’avais prévenu.

Anubis ne le jugeait pas. Si rien d’autre, il avait l’air un peu désolé de la situation, mais il ne le regardait pas avec pitié (ou si peu) ou avec amusement (comme Rajura l’aurait fait à sa place), juste avec calme et sérénité.

-Oui, tu m’avais prévenu.

Et il se jette sur lui et blotti sa tête contre son épaule avant d’exploser en sanglots, incapable de se retenir plus longtemps, et il sent les mains d’Anubis lui caresser le dos en cercle pour le calmer.

Il pleure longuement, sans relever la tête, et toujours Anubis le laisse faire. Combien de temps ? Il n’en sait rien. Mais ses sanglots s’apaisent, ses larmes se tarissent, mais toujours il se sent vide et il sait qu’il a besoin de quelque chose, de quelque chose que seul Anubis peut lui donner.

Ce n’est qu’un murmure, mais un murmure distinct et suppliant.

-Fais moi l’amour.

Les mains d’Anubis s’arrêtent brusquement. L’une quitte son dos et vient lui soulever le menton (comme la première fois, avec la même délicatesse et qui aurait pensé que quelqu’un à l’air si féroce pouvait être si tendre ?) et Naaza ne peut plus que plonger son regard dans celui du Yami Mashô.

-Naaza…tu es sûr ?
-Je…Oui.

Que peut-il dire d’autre ? (Non, je ne suis pas sûr, je voudrais que ce soit Rajura mais il ne le fera pas et oh pitié j’en ai besoin je t’en supplie Anubis et tu m’avais dit que tu serais là pour moi et pitié ne me rejette pas je ne le supporterais pas) Il ajoute nerveusement :

-S’il te plaît.

Anubis le regarda encore un moment, semblant le jauger, et Naaza commença à se sentir nerveux (et s’il refusait ?) et à s’agiter légèrement. Puis Anubis parla.

-Si c’est ce que tu veux…

Il pousse un petit cri de surprise quand Anubis le soulève du sol et passe un bras sous ses jambes pour le porter (comme un jeune marié porte sa nouvelle épouse) jusqu’à son lit.

-Détends-toi. Je serais gentil.

Et il sonne tellement sincère en disant cela (si peu comme Rajura) que Naaza se laisse faire lorsque Anubis l’embrasse avant de le reposer sur le matelas avec précaution. Il enfuit automatiquement la tête dans un oreiller, alors que les doigts d’Anubis commencent à courir sur lui, quand ses lèvres viennent se souder à son cou, quand ses mains se posent sur ses hanches, quand il commence à sentir distinctement quelque chose de dur contre le tissu qui recouvre encore ses cuisses.

-Naaza.

Il relève la tête de son coussin, fixant Anubis du regard. Quand s’est-il déshabillé ? Il est déjà nu, et il le regarde avec…Il ne sait pas trop. Affection ? Tendresse ?

-Préfères-tu te déshabiller tout seul, ou veux-tu que je m’en charge ?

Naaza le regarda avec stupéfaction.

Rajura ne me demande jamais si je le veux ou non…

Mais Anubis n’était pas Rajura. Il ne s’impatienterait pas, le laisserait trouver son rythme, le traiterait (avec amour) avec bienveillance, ne l’obligerait pas à quoique ce soit. Cela se lisait dans ses yeux.

Pour toute réponse, Naaza fit lui-même glisser son kimono de ses épaules. Anubis hocha la tête et une fois que l’adolescent (toujours jeune, malgré tout ce temps écoulé sur terre) eut fini de l’ôter, il jeta l’encombrant vêtement sur le côté, avant de reprendre sa tâche.

Naaza ferma les yeux durant la plupart de ses attouchements. Il pouvait sentir la bouche du Yami Mashô sur chaque centimètre carré de sa peau.

Si bon !

Il se sent bien, il se sent mieux qu’il ne l’a jamais été…Jusqu’à ce qu’Anubis s’arrête.

Il ouvre grand les yeux. Anubis est agenouillé entre ses jambes, les mains posées sur ses cuisses, mais il ne bouge plus. Il a l’air d’attendre quelque chose de lui, et Naaza le regarde avec curiosité, attendant qu’il lui ordonne (demande simplement) de faire quelque chose.

Mais Anubis se contente de sourire (un sourire si beau, si différent de celui de Rajura) et de passer une main dans ses cheveux.

-Tu peux participer également, tu sais.

Il n’a pas besoin de le répéter deux fois. Il sait ce qu’il veut. Ce n’est pas une surprise pour lui lorsque Naaza se redresse et l’embrasse à pleine bouche, les yeux clos, et Anubis lui rend son baiser avec autant de ferveur qu’il le peut, ses mains reprenant leur danse sur le corps du jeune homme aux cheveux verts.

Ils jouent. Baisers fugaces, caresses légères ou insistantes. Suçons partout sur le corps. Effleurements divers. Ils jouent sans penser à rien d’autre, jusqu’à ce qu’Anubis pose les mains sur ses hanches et sourit nerveusement.

-Je ne peux pas attendre plus longtemps.

Et Naaza hoche la tête lentement et écarte plus largement les cuisses. Il gémit légèrement quand Anubis commence à le préparer, lui murmurant sans cesse de se détendre car il ne veut pas lui faire mal, et il tâche de lui obéir.

Jusqu’à ce qu’Anubis le prenne.

Naaza crie de douleur, peu habitué (c’est la première fois, qu’imaginais-tu ?) à être dans cette position. Quelques larmes roulent sur ses jouent, tandis qu’il arque le dos malgré lui, ses ongles s’enfonçant dans les avant-bras d’Anubis, qui siffle entre ses dents mais ne lui fait pas de remarque. Au contraire, il s’immobilise, le laisse s’habituer.

Avant de recommencer à bouger, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, et Naaza crie, gémit, resserre les jambes autour de la taille du Yami Mashô, crie son nom entre deux gémissements.

C’est si bon et oh Anubis oui comme ça c’est bon oh pourquoi Rajura ne peut-il pas m’aimer comme ça et pourquoi faut-il que ce soit un autre qui fasse ça mais pourquoi me plaindrais-je j’ai toujours rêvé de cet instant même si ce n’est pas avec la personne que j’espérais oh Rajura pourquoi oh pourquoi tu ne peux pas être comme Anubis ?

Il aurait voulu que cela ne s’arrête jamais. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Anubis retomba lourdement sur lui après un dernier cri, un dernier coup de rein, et lui-même avait déjà expérimenter l’extase un moment plus tôt.

Pendant un long moment, aucun des deux ne bougea, cherchant à regagner ses sens. Anubis fut le premier à récupérer et à se redresser et, l’espace d’un instant, Naaza crut (qu’il allait lui demander de partir après avoir obtenu ce qu’il voulait, comme Rajura) qu’il allait l’abandonner.

Mais le Yami Mashô se contenta d’attraper le bord du drap, repoussé plus tôt durant leurs ébats, et de le tirer jusqu’à leur taille avant de se rallonger à côté de lui, un bras passé autour de ses épaules.

Il n’y a plus que le silence, mais c’est un silence confortable, et Naaza sent qu’il pourrait s’endormir sans crainte. Ses yeux papillotent et il sent la fatigue s’installer.

-Naaza ?
-Hum ?

Anubis le regarde encore, à demi redressé sur un coude. Il semble détendu, mais dans ses yeux brille une lueur que Naaza ne lui connaît pas.

-Si Rajura te le demandait à nouveau…lui dirais-tu oui ?

Il prit le temps d’y réfléchir soigneusement.

Non ! Il m’a trahi il ne se soucie pas de moi de ce que je pense il ne m’aime pas il se sert juste de moi je suis juste son jouet un esclave et oh Kami-sama je ne le sais que trop bien mais j’ai peur de ne jamais être capable de le repousser parce que je l’aime et j’ai toujours l’espoir qu’un jour il me retourne ces sentiments !


Naaza se blottit un peu plus contre le torse d’Anubis, savourant le parfum épicé mêlé à l’odeur de sueur qui se dégageait de sa peau, ses doigts perdus dans les courts cheveux de son amant. Le regardant dans les yeux, il se contenta de répondre.

-Et toi, le ferais-tu ?

Anubis hésita quelques secondes avant de répondre.

-…Oui. Aussi stupide que cela puisse paraître, oui.
-Alors, répondit Naaza en se penchant pour l’embrasser, tu as ta réponse.

Fin
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