Autour de la Légende des Samouraïs
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Autour de la Légende des Samouraïs


 
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 Une nouvelle fic sur ffnet : Lettres Mortes

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Yami Flo
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MessageSujet: Une nouvelle fic sur ffnet : Lettres Mortes   Une nouvelle fic sur ffnet : Lettres Mortes Icon_minitimeMer 19 Sep - 17:14

Vous savez quoi ? Je ne sais plus ce que j' ai écrit.

C'est la réalisation à laquelle je me suis heurtée en retrouvant les vieilles disquettes qui me servaient à enregistrer mes fics avant 2007. J'ai retrouvé un paquet de textes, de fics inachevées ou de one shots que je n'ai jamais publier pour X raisons (notamment parce que, franchement, c'était trop guimauve... on voit que j'ai pris de la bouteille depuis. Enfin, j'espère...).

Dedans, j'ai retrouvé une copie complète des deux chapitres que j'avais écrit pour un projet d'UA des Samouraïs. Ca s'appelait Alternate Saga, et ce fut un gros truc pour moi à l'époque... Mais mon inabilité à écrire une fic longue m'a fait lâcher l'affaire depuis longtemps. D'ailleurs, ce n'est pas tout jeune, cette histoire date de 2005, au beau milieu de ma période active.

Je sais que je ne finirais jamais cette histoire, mais quand même... je tenais à la partager avec les fans de la série. J'ai posté les deux chapitres sous le titre de Lettres Mortes : Samourais sur fanfiction.net; cela me servira aussi à poster toutes les fics non finies qui peuvent être publiées selon moi. D'ailleurs, pour les amateurs, un Lettres Mortes : Chevaliers pour Saint Seiya existe aussi.
Ici, je posterais sans doute aussi des bonus, comme de fiches techniques, des profils ou des résumés.

En attendant, je poste ici le premier chapitre de Alternate Saga (dont un extrait avait déjà été posté sur le forum il y a quelques années), et je vous invite à visiter fanfiction.net pour le second. Bonne lecture !

Chapitre 1 : Fukkatsu ! Kongo no Môkô ?!
(Renaissance ! L’attaque de Kongo ?!)


Un jour, le ciel a été envahi par les nuages. Un palais est apparu dans le ciel, abritant le maître des forces du mal et son armée. Les humains furent vite dépassés. Et, avec la mort des cinq jeunes Samourai Troopers, les élus de Kaosu, le monde ne put résister. L’humanité sombra sous la coupe d’Arago, Empereur du Youjakai. La terreur était maintenant omniprésente. Seuls, quelques humains non dépourvus d’espoir et de courage trouvèrent encore la force de lutter, même si cette lutte semblait vaine et perdue d’avance. Mais, Kaosu vivait toujours. Et déjà, ses espoirs se concrétisaient. A l’image d’un arbre dans lequel la sève affluait dans de nouveaux rameaux, du sang neuf attirait les faveurs des yoroi…

Et une aube nouvelle était sur le point de se lever sur le monde.

Les ténèbres. La brume. La pluie. Ils se sont abattus sur le monde depuis longtemps, et le soleil est devenu quelque chose de bien rare, surtout dans les villes tenues par les troupes du Youjakai. Les soldats patrouillaient dans les rues, de jour comme de nuit, entraient de force dans les maisons, et parfois, massacraient les habitants sans aucune raison ou hésitation.

La terreur était monnaie courante. Pourtant, certains n’étaient pas effrayés. Ils étaient plutôt dubitatifs. A quoi bon s’acharnait ainsi sur les humains ? Les youjas avaient eu ce qu’ils voulaient en envahissant la Terre, le monde qu’ils appelaient le Ningenkai. Mais cela ne semblait pas leur suffire. Non, rien ne pouvait combler leur soif de pouvoir.

Au coin d’une rue, une silhouette enveloppée d’une cape observait un groupuscule de combattants youjas avançant dans les rues désertes, armes en main. Leur pas métalliques tintait sur le sol de béton défoncé et craquelé.

Mais, ils étaient loin d’être seuls.

-Ils sont là.

La voix était froide, coupante. Un peu haineuse, même. La personne qui parlait n’était qu’une silhouette dans la brume, altière et fière dans son maintien. Un léger souffle de vent vint faire jouer les plis de sa cape, et la longue natte qui retenait ses cheveux en arrière. Une mèche trop courte balaya son visage, mince très sombre tranchant sur la pâleur de sa peau.

-J’ai vu.

L’autre silhouette sortie des ombres en douceur. Personne n’aurait pu dire qu’elle s’était trouvée là quelques instants plus tôt. Sa voix était plus chaude, mais songeuse. Déterminée, aussi, si on savait lire entre les lignes. Elle était un peu plus petite, mais elle ne manquait pas de superbe. On devinait, à la manière dont elle se tenait, qu’elle avait du culot.

-Que faisons-nous ?
-Nous suivons le plan comme prévu. Il est grand temps de leur montrer que nous sommes là. C’était le plan, de toute façon. Ce n’est pas comme si nous pouvions reculer.
-Comptes-tu y aller seule ?
-Oui. Inutile de leur préciser le nombre de nos forces dès à présent ; de plus, je ne tiens pas à mettre des vies en jeu inutilement. Je sais que tu t’impatientes, mais tu as ta propre mission. J’ai cru comprendre que Jun t’avait contacté…
-Ce môme…il est énervant, traîne dans nos jambes pour un oui ou pour un non,…Mais c’est un bon indique.
-Oh, tu dis ça, mais dans le fond, tu l’aimes bien, fit la silhouette en haussant les épaules.
-Malheureusement. Tu sais, peut-être que nous avons trouvé la nouvelle pièce…

Une main se posa sur son épaule, et un regard grave rencontra le sien.

-Fais attention. Les faux espoirs sont plus dangereux encore que toutes les défaites que nous pourrions subir, raisonna son interlocuteur.
-Tu n’es pas amusante.
-Jamais pendant le service, tu le sais bien. Si tu veux bien m’excuser, maintenant, j’ai des boîtes de conserve à corriger…

La plus petite silhouette s’avança de quelques pas, faisant craquer ses poings. L’autre, s’étant retourné pour partir, l’apostropha une dernière fois.

-Oh, Kongo ! Pas d’imprudence, surtout. Ce n’est pas le moment de se faire avoir.

Celui qui venait d’être nommé Kongo par son camarade eut un immense sourire.

-Dis donc, c’est plutôt à moi de te donner ce genre de conseil ! Tu es peut-être l’aîné, mais tu es la moins raisonnable d’entre nous. Pourtant, je t’avouerais que j’aimerai voir leurs têtes, dans le Youjakai, quand je vais leur tomber dessus.

Il y eut un petit rire de connivence, discret, léger. Mais l’expression qu’arboraient leurs visages était cruelle. Non, elle était plutôt…carnassière. Comme un fauve qui s’apprêtait à se jeter sur sa proie. Et la proie en question était dangereuse. Aussi dangereuse que sournoise.

-T’es pas la seule…Tu n’attaques pas tout de suite ?
-Non, pas avant ton départ. Question de précaution. On ne peut pas se permettre de dévoiler toutes nos cartes d’un seul coup. Ce serait trop risqué.
-Je n’aime pas attendre.
-Moi non plus. Mais cela fait deux ans au moins que nous rongeons notre frein. Alors, qu’importe quelques jours ou quelques mois de plus ? Rien.
-Hum…

Les deux silhouettes continuèrent de suivre les youjas du regard pendant un moment. Aucun d’entre eux ne semblait s’être rendu compte de leur présence, alors qu’elles se trouvaient à moins d’une cinquantaine de mètres d’eux. Kongo grimaça. Les youjas n’étaient peut-être pas très intelligents, mais ils étaient forts.

L’air de rien, il se pencha vers son camarade.

-Où dois-tu aller, maintenant ?
-Kobe, je crois. Il devrait me le confirmer tout à l’heure.
-Alors, dans ce cas…Ganbatte, mon amie.
-Ganbatte, Kongo.

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Quelqu’un l’observait. Quelqu’un la regardait. Elle n’était pas tranquille. Ce n’était jamais bon signe quand vous sentiez sur vous un regard invisible. Particulièrement ici, au Japon, là où le pouvoir de l’Empereur Arago et des ses youjas était le plus présent.

Combien de pertes l’humanité avait-elle essuyé au court de ses cinq dernières années ? Des centaines de milliers de victimes, peut-être même des millions. Et le mal s’insinuait partout. C’était pour cela qu’elle était venue avec les religieuses. Pour porter secours à ceux qui en avait besoin, en cette ère de troubles. Quitter son pays natal avait été un crève-cœur. Elle avait eu beaucoup de mal à maîtriser la langue. Mais au final, elle ne regrettait pas son geste.

Cinq ans. Elle sourit malgré elle. En Asie le cinq était reconnu comme étant un nombre porte-bonheur. Le nombre de la perfection humaine, qui faisait office aussi de synonyme d’équilibre et d’harmonie. Elle ne comprenait pas trop pourquoi.

Elle n’était pas de ceux qui croyaient fermement au mysticisme, même si elle avait reçu une éducation religieuse importante. Et la culture orientale différait beaucoup de sa culture natale.

Mais, après tout, elle était une gaijin. Une étrangère. Elle n’avait pas son mot à dire. L’avait-elle seulement jamais eu ? Peut lui importait, dans le fond. Tant qu’elle pouvait aider ses frères et ses sœurs qui souffraient, alors elle ne demanderait rien de plus.

-Kamiiyu-san ?

Le vase qu’elle tenait lui glissa des mains, et tomba au sol, explosant en une multitude d’éclats de cristal. L’eau se répandit partout, éclaboussant le bas de sa longue robe noire, comme celle des Sœurs qui l’avaient élevée.

Elle poussa un petit cri et se mit à genoux pour ramasser les quelques fleurs non abîmées par la chute. La personne qui l’avait surprise se pencha pour l’aider. Elle lui donna un sourire reconnaissant. Décidément, elle était bien maladroite aujourd’hui.

-Je suis désolé, Kamiiyu-san.
-Ce n’est pas grave, Yoshi. J’avais la tête ailleurs, c’est de ma faute.
-Vous n’êtes pas fâchée ?
-Pas du tout. Pourquoi devrais-je être fâchée d’un accident ? Allons, Yoshi, je vais nettoyer tout ça. Retourne donc jouer, maintenant. Sœur Marie-Madeleine doit déjà avoir remarquer ton absence…

Elle laissa sa phrase en suspend. Le petit garçon fit un mouvement de tête, et sortit en courant. Elle sourit.

Kamiiyu Gurandieru. Les Japonais avaient une curieuse façon de prononcer son nom. Mais elle s’y était faite. Cela ne la gênait pas outre mesure. Un nom n’était qu’un nom, dans le fond. Et puis, les sœurs étaient toujours là pour le prononcer à l’occidentale. Camille Grandier.

Elle frissonna. Toujours ce sentiment de malaise. Machinalement, elle effleura doucement de chapelet qui pendait à sa ceinture. Même en des lieux sains, elle doutait de l’efficacité des perles de bois à la protéger. Rester la prière. La prière, et peut-être l’espoir, s’il en existait encore.

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Loin, au-delà des portes qui garantissaient le passage entre les deux mondes, s’élevait le palais d’Arago, le youja Tei-Oh. Au cœur des couloirs, des salles sombres et des nombreuses patrouilles qui y circulaient, se trouvait la salle du trône. Là où les Masho recevaient les ordres de leur maître. Maître qui, pour la première fois depuis des années, paraissait des plus mécontents.

Oui, Arago enrageait. Il ne voulait pas croire ce qu’on lui rapportait. Kaosu, ce maudit moine, avait disparu avec les derniers porteurs des armures ancestrales. Disparu…mais pas détruit. Et cela pouvait tout compromettre.

Sa voix gronda dans tout le palais.

-Yon Masho ! Présentez-vous immédiatement dans la salle du trône !

Quatre chandelles s’allumèrent tour à tour, dès que l’un des quatre Généraux du puissant Arago, Empereur du Youjakai et du Ningenkai. Dans la faible luminosité qu’elles accordaient, les quatre hommes s’alignèrent, inclinant la tête en signe de respect devant leur maître. Tous portaient une sous armure, chacune d’un coloris différent. L’une était gris sombre, une autre rouge, tandis que les deux autres étaient brun sombre et vert sombre.

-Arago-sama, dit l’un d’entre eux, aux longs cheveux rouges, pourquoi nous avez-vous fait appelé ?

Il n’osa pas relever les yeux tout de suite. Aucun d’entre eux ne le fit, d’ailleurs. Leur Seigneur n’avait jamais été dans une telle rage depuis le jour où ils avaient échoué à lui ramener les armures des Samouraï Troopers…

-Il se passe des choses graves. Votre incompétence à me ramener les armures…

Ils grincèrent des dents. Ce n’était absolument pas leur faute si ces maudites armures avaient disparue à la mort de leurs porteurs. Comment auraient-ils pu le savoir ? Et surtout, qu’auraient-ils pu faire ? Les porteurs eux-mêmes avaient manigancé leur coup, sachant parfaitement qu’ils allaient mourir. Et les Masho s’étaient retrouvés les mains vides.
Ils les avaient cherché longtemps, mais jamais ils n’avaient pu remettre la main dessus. Et, petit à petit, avec la conquête du Ningenkai, cet échec était passé au second plan, à l’état de simple souvenir.

Mais maintenant…

Arago ne développa cependant pas ce point. Il se contenta d’énoncer froidement le sujet de son irritation. Irritation grandissante, nimbée d’inquiétude. Ils le perçurent brièvement.

-Hier soir, une patrouille chargée de la ville de Tokyo n’est pas revenue. Ce matin, on a découvert ce qu’il en restait…

Il disparut. Derrière lui, le miroir montra une rue dévastée, dont le sol présentait de multiples crevasses. Mais elles étaient…pour le moins étrange. En fait, on aurait dit que quelque chose dans le sol avait explosé, projetant la terre, la roche et le béton aux alentours. Ainsi que les youjas, dont les carcasses métalliques, privées d’esprit, gisaient ça et là. Certains semblaient avoir été transpercé par une lame, ou quelque chose d’approchant.

Ils ouvrirent largement les yeux. Ce fut celui portant la sous armure vert qui exprima la pensée commune. Combien de fois avait-il pu constater les dégâts causés par ce type d’attaque ? C’était, après tout, celle de son adversaire de prédilection.

-On dirait les effets du GanTessai de Kongo…
-Maître, s’enquit celui portant la sous armure brune, cela voudrait-il dire que les armures sont revenues ?
-Cela semble assez évident, Naaza, ironisa celui portant la sous armure rouge.
-Kisama ! Je n’ai pas besoin de tes remarques, Anubis !

La voix impérieuse d’Arago les interrompit.

-Cessez immédiatement ces chamailleries ridicules ! J’ai besoin d’un volontaire pour enquêter ! Si c’est effectivement Kongo qui a attaqué, alors je veux qu’il soit retrouver et amener ici le plus rapidement possible !

Anubis fit un pas en avant, et s’inclina respectueusement.

-Arago-sama, laissez-moi ce plaisir. S’il s’agit de Kongo, alors je n’aurais aucun problème à vous le ramener.

Le Masho aux cheveux rouges émit un sifflement plein de dédain et détourna la tête. Les autres le fixèrent soit avec colère, dans le cas d’Anubis, soit avec curiosité.

-Je peux savoir quel est ton problème, Shuten ?
-Tu t’avances un peu vite, je crois, Anubis. Ce n’est pas parce qu’il porte l’armure de Kongo qu’il doit forcément ressembler à son précédent propriétaire.

Anubis serra les dents. Il se souvenait d’une scène similaire, cinq ans plus tôt. Apparemment, l’Oni Masho n’avait pas oublié et lui tenait encore rancune.

-Shuten a soulevé un point intéressant, intervint Rajura. Nous ne savons rien encore des circonstances de l’attaque, ni de la façon dont elle a été menée. Nous ne pouvons pas affirmer qu’il suit la même logique de son prédécesseur.

Arago acquiesça, songeur. Plusieurs possibilités prenaient place dans son esprit.

-C’est exact. Il n’est pas impossible que nous puissions le convertir à notre cause. Anubis ! Je te laisse en charge de cette mission. Préviens nous dès que tu auras découvert quelque chose d’utile, mais n’attaque pas sans mon autorisation. Suis-je clair ?
-Très clair, Arago-sama, répondit le Yami Masho en s’inclinant.

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Le monde était tombé sous la coupe d’Arago depuis des années, mais pourtant, des humains continuaient de se battre et d’espérer une victoire pourtant improbable. Mais, ils avaient confiance. Et cette confiance, ils la devaient à une seule et unique personne…

Kongo pénétra le vieux bunker souterrain, accueilli par des cris de joies et des exclamations étouffées. Ils étaient peu à connaître son existence, même dans les rangs des rebelles, et moins nombreux encore à connaître sa véritable identité et son visage. Question de sécurité. Les traîtres étaient une menace constante, plus encore que celle des youja découvrant les caches où se tenaient les groupes rebelles.

-Kongo-sama !
-Okaeri, Kongo-sama. Daijobu desu ka?

Le porteur de Kongo soupira, et fit glisser le masque de métal qui cachait se traits. C’était une fonction de l’armure qu’il appréciait particulièrement. Ou plutôt, elle. Retirant son casque, la jeune personne dévoila son visage. C’était celui d’une femme, non, d’une adolescente, aux cheveux courts couleur de cendre et aux yeux bruns. Ses traits trahissaient légèrement une filiation chinoise. D’un geste de l’index, elle redressa la paire de lunettes qui avait glissé de son nez.

Elle posa son casque sur une table non loin, et inclina la tête pour saluer ses deux interlocuteurs. L’un était un jeune homme dans la vingtaine, aux cheveux mi-longs. L’autre était un Japonais d’environ cinquante ans, aux cheveux grisonnants. Cependant, ses yeux étaient très alertes.

-Ohayo gozaimasu, Liao-kun, Shimizu-san. Et pour répondre à votre question, je vais parfaitement bien.
-Devons-nous en conclure que tout c’est passé comme prévu, demanda Shimizu-san ?
-Encore mieux. Je doute qu’ils aient eu le temps de voir ce qui les a frappé. Enfin, pour la plupart. Le reste n’a pas eu le temps de réagir, et ils n’ont pas opposé beaucoup de résistance.

Le jeune garçon semblait aux anges.

-Nous avons entendu les nouvelles ! Au moins dix youjas ont péri ! C’est formidable !

Le porteur de Kongo haussa un sourcil, et son sourire ce fit sardonique.

-Formidable, Liao-kun ? Moi, je ne trouve pas. Dix youjas, sur des milliers, qu’est-ce que cela représente ? Rien de plus qu’une goutte d’eau dans l’océan.
-Mais, vous les avez vaincu ! Et sans efforts !

Kongo haussa les épaules.

-Uniquement parce qu’ils n’étaient pas préparé à une attaque de ce type, Liao-kun. J’ai eu de la chance, c’est tout. Mais dans un vrai combat, je doute que ma victoire eut été si rapide. Et de plus, nous venons maintenant de leur faire prendre conscience d’une menace plus important que ce qu’ils avaient originellement prévu. Non, Liao-kun, il n’y a décidément pas de quoi se réjouir.
-Elle a raison, Liao, trancha Shimizu. L’escarmouche d’hier soir n’a rien de bien exceptionnel. Ce n’est qu’un premier pas, hésitant, vers de plus grandes actions. Certes, nous pouvons nous sentir fiers, mais nous ne devons pas pour autant exulter, au risque d’attirer l’attention sur nous.

La fougue du jeune homme retomba un peu. Il soupira.

-Mais quand même, dix d’un coup…
-C’est mieux que d’habitude, j’en suis parfaitement consciente, déclara Kongo, mais restons patients. Il est inutile de se risquer plus avant pour l’instant. Ils savent à présent que je suis là, que j’existe. Il va nous falloir être encore plus prudent. Liao-kun ? Tu peux passer à l’armurerie et me ramener un bâton ? Je voudrais m’entraîner tout à l’heure…
-Bien sur, Kongo-sama. J’y cours !

Le jeune chinois sorti en claquant la porte. Kongo poussa un profond soupire et se massant les tempes.

-Franchement, il est un peu trop enthousiaste, ce garçon.
-Trouvez-vous cela déplaisant, Kongo-sama ?
-Non…pas du tout. En fait, c’est plutôt l’inverse, ça me rassure. Mais à son âge, il devrait être plus…je ne sais pas, posé ?
-Tout le monde ne peut pas posséder votre maturité d’esprit, Kongo-sama, rigola doucement Shimizu-san.
-Mouais…Si j’étais vraiment mature, je ne passerais pas mon temps à jouer aux jeux vidéo ou à blaguer avec les gosses…

Elle se laissa glisser le long du mur, ramenant ses jambes contre sa poitrine et les entourant de ses bras. Shimizu-san haussa un sourcil. Il était rare que la jeune fille prenne cette position, sauf si quelque chose la tracassait réellement. Hochant la tête pour lui-même, il prit le parti de faire la conversation.

-Vous devez être épuisée, Kongo-sama. Si vous le désirez, je vais vous faire préparer un bain chaud et un repas.

Tout d’abord, elle ne répondit pas. Une vive lueur orangée l’entoura, et, un instant plus tard, l’armure avait disparue, la laissant dans ses vêtements de ville, qui consistait en un pantalon de survêtement élimé et un tee-shirt sans manches. Sa poitrine semblait assez plate, et, s’il n’avait pas été au courant, Shimizu-san aurait pu la confondre avec un garçon.

Elle rangea la bille de l’armure dans sa poche avant de sourire au vieil homme.

-Merci, Shimizu-san, mais je vais décliner l’invitation pour l’instant. Savez-vous où se trouve Nasutei-san ? Je voudrais lui parler…

Le vieil homme hocha la tête. Il devait s’y attendre. Yagyu Nasutei était un peu le mentor de la jeune Kongo. Elles étaient liés par un passé commun, quel qu’il fut. Mais Shimizu ne désirait pas en savoir plus. Elles avaient droit à une certaine intimité.

-Mais bien entendu. Par ici, Kongo-sama.
-Oh, vous pouvez laisser tomber le sama, maintenant, Shimizu-san. Après tout, il n’y a que nous. Et puis, je ne suis plus en armure, et je préférerais éviter la publicité gratuite, si vous voyez ce que je veux dire…

Shimizu-san s’autorisa un sourire. Les politesses n’étaient pas vraiment du genre de Kongo.

-Comme vous le désirez, mais…préférez-vous votre alias, ou votre vrai nom ?
-N’importe. Du moment que vous laissez tomber le Kongo-sama, ce sera parfait, répondit-elle en haussant les épaules. Encore que, à la réflexion, utiliser mon vrai nom n’est peut-être pas une si bonne idée que ça.
-Hum, Kuroiwa Aï, alors. Eh bien, veuillez me suivre, Kuroiwa-san.

La jeune fille lui sourit franchement avant de lui emboîter le pas. Franchement, elle avait hâte que Suki-chan revienne. Ne serait-ce que pour lui donner les détails de l’assaut…

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A Kobe, dans un bar, une jeune fille chantait. Sa voix vibrait d’une émotion contenue. Douce et légère, elle enchantait ses auditeurs. Sur la petite scène de fortune, elle accompagnait les paroles par une chorégraphie. Son corps ondulait comme celui d’un serpent, insaisissable, véritable tentation de la chaire. Elle était belle, elle le savait, et elle n’hésitait pas à le montrer. Et pourtant, elle n’était pas facile, et certainement pas docile.
Un peu comme le chat sauvage qu’elle représentait dans sa chanson…

I sit down on the guard rail
Looking up at the four corners of the starry sky
City nights can't escape the jungle
Well, wandering lovers

A familiar voice calls
Someone I know

This mind won't be forced
I was made to be alone, let me be alone!
From my appearance, you can't see anything sweet
Because I'm a stubborn girl

What's right and what's wrong
Have a very close boundary line
So it's always a tightrope walking act
Tormenting oneself

I let the nice words go by
I dislike rules

Nails are hidden in this heart
Won't smile sweetly, I know what you want!
You won't see sweetness, I'm not a kitten
Because I'm a wild woman

A flexible wildcat
Runs around this town in the middle of the night

Love is one feeling
Lonely people, I don't need your love!
Sweetless caprice is in excusable
It really makes me only wish to go

This mind won't be forced
I was made to be alone, let me be alone!
From my appearance, you can't see anything sweet
Because I'm a stubborn girl

(Kimi O Nemurasenai, Wild Cat, par Hiroko Moriguchi.)

Les applaudissements fusèrent. Elle s’autorisa à sourire. Elle avait toujours adoré le karaoké, le chant et la danse. Elle n’était pas le genre de fille formelle ou réservée qu’on voyait habituellement dans sa famille. Et, dans le fond, est-ce que ça avait de l’importance ? Pas pour elle. Elle était qui elle était, point finale.
Elle se demanda vaguement qu’elle serait la réaction de sa famille s’ils apprenaient dans quel genre d’endroit elle passait ses soirées. Seraient-ils en colère ? Peut-être. Seraient-ils déçus de son attitude ? Il y avait de grandes chances. Mais elle était libre, et elle était majeure. Ils n’avaient rien à y redire. Et puis, dans le fond, elle savait qu’ils ne feraient rien pour la brider. Tout était bon pour qu’elle reste heureuse, et ils en étaient conscients.

Il n’était pas bon de refuser son bonheur à un enfant, dans les circonstances présentes…

-Eh, je peux te payer un verre, invita un jeune homme alors qu’elle descendait de scène ?
-Pourquoi pas, dit-elle en haussant les épaules.

Quelques mèches de ses cheveux glissèrent sur son front, couvrant à demi son œil gauche, ajoutant une touche de mystère et de sensualité à tout son être. Les deux jeunes gens s’installèrent au comptoir.

Sans en avoir l’air, et sous le couvert de ses cheveux, elle examina le nouveau venu. Vingt ans au maximum. Origines mixtes, probablement un métis européen. Brun. Il avait les yeux vairons ; le droit était bleu, le gauche était vert. Pas très grand, mais bien bâti. Et surtout, il avait un sourire doux, un peu triste, qui la laissait songeuse.

-Je m’appelle Sora. Ogino Sora. Et toi, Wild Cat ?

Elle eut un mince sourire devant la référence à sa chanson. Au moins, ce garçon avait de l’humour, et était assez cordiale pour un type qui vivait dans un monde aussi dépravé que le Ningenkai sous la domination d’Arago.

Tout d’abord elle ne répondit pas, songeant à lui donner un pseudonyme, comme elle en avait l’habitude dans ses cas là, mais…elle le regarda dans les yeux. Il n’était pas uniquement attiré par son corps, comme l’avait été les autres à l’aborder avant lui. Il paraissait franc, et suffisamment honnête. Lui mentir ? Ce serait stupide, et honteux.
Aussi, elle opta pour le compromis.

-Mes amis m’appellent Suki.
-Honto nin ? Alors, Suki-chan, que désires-tu commander ?

Là encore, elle hésita. Elle n’était pas particulièrement friande des alcools. Mais bon, ils ne servaient que ça ici, et s’il offrait…

-Un scotch.
-Barman ! Deux scotchs, s’il vous plaît.

Elle sourit. Elle l’aimait bien, ce type. Ce n’était qu’un homme parmi tant d’autres dans ceux qu’elle avait déjà côtoyer ces derniers mois, mais elle savait qu’elle se souviendrait de celui-là. Ne serait-ce que pour la conversation.

-Alors…d’où tu viens ?
-…En ce moment ? De Tokyo.
-Tu es une itinérante ?

Itinérant était le terme de plus en plus en vogue pour désigner les réfugiés allant de ville en ville pour retrouver un endroit habitable. Ils étaient nombreux, trop pour que l’on puisse y apporter une solution.
Suki soupira.

-Si on veut.
-…Tu chantes bien. Tu as pris des cours ?
-Jamais. Je fais à ma manière, c’est tout.
-Je vois.

Un silence confortable s’installa entre eux, uniquement rompu par le bruit des autres conversations alentours et de la musique diffusait dans les hauts parleurs. Suki sourit. Technologie et magie du youjakai se mariaient mal, et les pannes étaient fréquentes. Eventuellement, dans les lieux les moins fréquentés par les forces sombres, tout fonctionnait à merveille.

-C’est tranquille, ici, remarqua-t-elle.
-Moins que tu ne le crois. Les patrouilles de youja sont peut-être moins fréquentes que dans d’autres grandes villes, mais il y en a, crois moi. Il ne fait pas bon d’errer seul dans les rues la nuit…
-Comme partout ailleurs, observa-t-elle. Et ce n’est pas grâce au gouvernement…Ceux-là, franchement, ils pourraient crever en enfer, je ne m’en soucierais pas plus.

Un pli soucieux apparu sur le front du jeune garçon. Il la dévisagea un long moment, avant de se reprendre.

-Tu n’as aucun respect pour tes semblables ? Ils font leur possible pour améliorer notre sort…

Le verre, dont elle n’avait bu qu’une unique gorgée, fut reposée à grand bruit sur la table. Elle se leva du tabouret, rejeta la tête en arrière pour y attirer sa longue chevelure, tapota l’épaule de Sora, et commença à s’éloigner à pas mesurés.

-Le respect, ça se mérite. Eux non rien fait pour qu’on les respecte, ils se contentent de dire qu’ils contrôlent la situation, alors que tout ce qu’ils font, c’est tremblé devant les youjas. Que crois-tu que des humains peuvent faire face à des démons ? Les menacer ? Les supplier à genoux de ne pas leur faire de mal ? Certains le font, et ceux-là sont des lâches. Notre gouvernement n’est là que pour plaire aux foules, parce que sans lui, les youjas auraient plus de mal à contrôler la population. Mais ils ne font, et ne sont rien. Non Sora, ils ne méritent aucun respect. Ils ne méritent que le mépris.

Le jeune homme secoua la tête.

-Tu es le genre de personnage qui ferait la fortune des psychanalystes. Mais d’un autre côté, tu pourrais faire fureur en politique.
-Vraiment ? Je ne m’en étais pas rendue compte, déclara Suki avec ironie.
-Mais tu n’as probablement pas tord. On s’enlise dans la misère et le désespoir. Le pire, c’est de savoir qu’on ne mourra pas. Nous leur sommes trop…précieux pour cela. Nos émotions sont une source de force pour eux, si j’ai bien compris. Mais, qu’y pouvons-nous si notre race préfère se terrer plutôt que faire face ?
-C’est exactement pourquoi la vie est si dure, dans le fond, confirma Suki. Mais, fais attention à ce que tu dis. Si la mauvaise personne t’entend, tu seras mort avant de l’avoir réaliser.
-Toi aussi.

Elle eut un étrange sourire.

-La mort a cessé de me faire peur il y a bien longtemps.

Elle s’approcha de la porte plus lentement. Elle avait beaucoup moins envie de partit, tout d’un coup. Elle se sentait bien avec ce garçon…Sora la regarda partir avec tristesse.

-Tu t’en vas déjà ?
-Hai. Mon…petit frère m’attend.

Elle se retourna une dernière fois vers lui, le sourire aux lèvres.

-Ah, au fait, en parlant de respect…Si tu veux le mien, alors, t’as intérêt à bosser dur. Je ne l’accorde pas facilement.
-Mais cela doit en valoir le coup, sourit Sora.
-Oh oui. Tu ne sais pas à quel point, murmura-t-elle en s’éloignant.

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Le vent souffle…les nuages tourbillonnent…entre eux, les étoiles apparaissent parfois, scintillantes de milles feux, intouchables et pures. Elle tend la main pour les toucher. Elle en rêverait. Tout est si beau dans le ciel. Ciel où se trouve le Seigneur, son Dieu…
Elle veut le toucher, elle veut voler parmi les étoiles, comme elle le souhaitait étant enfant…

-Camille ?

La jeune fille cligna des yeux, abasourdie. Elle secoua la tête, tâchant d’éclaircir à la fois ses pensées et sa vision. Quelques mèches de son carré vinrent lui balayer les joues. Près d’elle, une Sœur la regardait avec inquiétude.

-Tout va bien, mon enfant ? Tu m’as paru bien pâle, tout d’un coup…
-Ce n’est rien, Sœur Marie-Catherine. Juste un moment d’égarement.

La Sœur, une femme dans la quarantaine, la scruta de haut en bas, indécise. Finalement, elle parla.

-Tu devrais aller t’allonger, Camille. Tu as l’air à bout de force.
-Mais…
-Tu en as besoin, vraiment. Ne t’inquiètes donc pas, je peux finir de m’occuper des enfants toute seule. De plus, il est tard, il est grand temps pour toi de te mettre au lit.
-Comme vous voudrez, ma Sœur.

Elle s’éloigna, plongée dans ses pensées. Depuis quand baillait-elle aux corneilles alors que d’autres comptaient sur elle ? Et quels étaient ces rêves qui la hantaient depuis des jours ? Certes, ils n’avaient rien de désagréables, mais leur fréquence, couplée aux moments inopportuns où ils arrivaient…

Soupirant, elle serra fermement son chapelet dans le creux de sa main. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle n’était pas tranquille…
Et toujours cette sensation oppressante d’être observée…

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Les craintes de Camille n’étaient pas aussi infondées qu’elle aurait voulu le croire.
Au dehors, à l’abri d’un grand arbre au feuillage touffu, deux personnes discutaient en la surveillant du coin de l’œil.

-Alors, c’est elle ? Tu en es bien sur ?
-Hai, onee-chan ! Je l’ai vu dans sa chambre l’autre jour…
-Tu fouilles la chambre des filles, maintenant, sourit son interlocutrice ?
-Iie, mais Kamiiyu m’a emmené dans sa chambre pour soigner mon genou l’autre jour, et je l’ai vu, juste sur sa table de chevet. Je crois qu’elle ne sait pas ce que c’est…
-C’était prévisible. Tant de travail, et il paye enfin…

Elle baissa les yeux vers le petit garçon d’une douzaine d’années qui l’accompagnait. Il ne fallait pas qu’il reste ici plus longtemps. Sa mission était terminée, et si par malheur quelqu’un le reconnaissait…

-Jun-kun ? Il serait sage pour toi de partir.
-Demo…

Elle soupira. Elle savait que le petit serait contre cette idée. Mais il n’avait pas le choix. Le visage de Yamano Jun était connu des youjas, à défaut de son nom. Kobe était une ville peu surveillée, certes, mais elle comptait trop d’opportunistes qui voudraient gagner des faveurs auprès des démons à son goût.
Et elle ne supporterait pas que quelque chose arrive au petit. Enfin, petit, il avait treize ans maintenant, et il savait se débrouiller. Mais les craintes étaient là…

-Jun, tu sais très bien ce qui risque d’arriver. On pourrait vite remonter à toi, puis à nous. Je ne veux pas qu’on te pose de questions…
-…je te reverrais bientôt ? Avec Kamiiyu ?
-Bien sur. Allez, file ; Koji t’attend un peu plus loin, il t’emmènera à l’abri.

Après lui avoir lancé un dernier regard, le petit garçon détala sans demander son reste. Jun n’était pas un lâche, mais il savait quand les autres avaient raison.

Et si les rumeurs qui disaient qu’un des Masho étaient actuellement dans le Ningenkai étaient fondées, alors il risquait gros. Ses poings se serrèrent compulsivement. Un jour, il vengerait ses grands frères, il se l’était promis. Et, peut-être que, bientôt, il pourrait remplir sa promesse…
Si Kamiiyu s’avérait bien elle celle qu’ils espéraient, s’entend.

Suki songea la même chose.

Avec elle, nous ferons peut-être un pas de plus pour compléter le cercle…

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Taiski
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MessageSujet: Re: Une nouvelle fic sur ffnet : Lettres Mortes   Une nouvelle fic sur ffnet : Lettres Mortes Icon_minitimeMer 19 Sep - 21:26

Les disquettes, en effet ça date ^^

C'est plutôt sympa, omme univers alternatif... Il faudra que je lise ce que tu as posté sur ff.net aussi... Et celle de Saint Seiya aussi ^^
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